femme.ouverte

Je devais retourner voir le gynéco, comme il l’avait exigé la première fois. J’avais reculé plusieurs fois. J’avoue que je craignais de me retrouver face à lui. Et en même temps, j’étais attirée. J’avais éprouvé une grande humiliation à subir l’intrusion de ses doigts inquisiteurs au plus profond de ma chatte, et plus encore, d’avoir joui honteusement. Je me doutais bien qu’il irait plus loin cette fois, mais je redoutais de devoir soutenir son regard, méchant et hautain.
J’y suis retournée pourtant. Je me suis signalée auprès de la secrétaire, puis installée debout dans un coin de la salle d’attente, n’osant regarder les femmes quadragénaires qui attendaient leur tour. De temps à autres, j’apercevais le toubib quand il introduisait une patiente. Mon tour est arrivé. Il m’a regardé de ses yeux durs et m’a dit : - toi, tu attends, tu passeras la dernière.
J’ai attendu longtemps, de plus en plus tendue. Enfin, il n’est plus restée que moi. Il a raccompagné sa dernière cliente, autorisé sa secrétaire à partir, et s’est tourné vers moi : - A nous ! Je n’en menais pas large…
Ven 24 fév 2006 Aucun commentaire