femme.ouverte

Oui je sais. Nombreux sont ceux qui m’ont (amicalement) reproché de les avoir négligés, d’avoir négligé mon blog. C’est vrai qu’il y a bien longtemps que je n’y suis pas venue livrer des bribes de mon journal intime. Qu’ils m’en excusent. Ce blog, j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux, mais il n’est tout de même pas toute ma vie.
Ma vie, je la vis, dans le réel. J’y prends du plaisir, j’y prends aussi quelquefois des mauvais coups. Mais c’est ma vie… Il s’est passé beaucoup de choses pendant cette longue absence. Une profonde évolution dans mon errance. Que je raconterai sans doute un jour. Mais le temps n’est pas encore venu. J’ai encore tant d’anecdotes à me remémorer, à vous livrer, avant de passer à ce nouveau chapitre de ma vie qui se développe maintenant.
Je vous en livre une aujourd’hui, déjà ancienne, mais significative de ce que je suis, sans honte une fois toute honte bue, sans pudeur tant j’ai depuis longtemps perdu tout motif à pudeur déplacée…
J’en ai profité pour renouveler l’apparence de ce blog, qui commençait à vieillir. Et puis, fidèle à mon habitude, je ferai un petit florilège des courriers, très nombreux, que vous m’avez envoyés ces derniers temps…

Ven 12 sep 2008 14 commentaires
Coucou princesse des plaisirs,
Ton retour enchante ma journée.
Le nouvel habillage du site est magnifique.
Remarque... aujourd'hui avec ton retour je trouve que tout est beau :-)
Merci de tes belles confessions et jolies illustrations.
Au plaisir de traquer tes récits...
Je t'embrasse
Shareman - le 12/09/2008 à 17h19
quel plaisir de de  te relire!

depuis le temps où on attendais le redmarage de ce si intéressant blog.

D'autant plus que la première histoire que tu publies est toujoours aussi bien!


J'attend avec impatience la publication la saga de ton second "stage"

Bises
mandra - le 12/09/2008 à 17h22
Un long moment que j'attendais - que j'espérais - moi aussi ce retour. Votre ton, votre style, votre personnalité ne peuvent pas s'oublier... Je vais enfin pouvoir vous relire avec délectation... Amicalement...
françois - le 12/09/2008 à 21h15
Tant mieux, on se demandait ce que tu devenais :)
Bourgeon - le 14/09/2008 à 02h18
heureux de te relire.
je venais ici de temps en temps voir si une passe se donnait.
apparemment, tu as repris du sevice, c'est bien, continue...
yvan - le 20/09/2008 à 00h26
Enfin, une des femelles les plus inttéressantes du net est de retour.

Je me demandais si vous n'aviez pas fait une rencontre malheureuse.

C'est rassurant (et bandant) de vous lire.

Luc - le 04/10/2008 à 18h16
Des rencontres j'en fait toujours beaucoup. Quelquefois heureuses, quelquefois malheureuses. Mais c'est la vie...
Isa
Bonsoir,

La vue de ce site et sa compréhension m'ont laissé dans une torpeur rare (d'autant que je ne suis pas interessé par les blogs de ce genre, il a un genre il faut l'admettre).
Je n'ai aucune intention de vous parler de mon opinion, elle n'interessra personne, mais d'un point purement moral : tout ceci ne peut, et surtout ne doit pas être vrai. Vos désirs, vos fantasmes (malsains, selon vos propres termes) auraient-ils plus d'importance à vos yeux que votre vie, votre santé morale tout au moins, votre intégrité de femme ?
Ces désirs de femme battue, humiliée, assouvie au pires hommes par lesquelles tant de malheurs arrivent ne peuvent émerger dans la tête d'une femme de votre écriture. Ou alors s'agit-il là d'un conditionnement, une "programmation" d'une jeune fille mal entourée ou que sais-je ?
Non, il faut dire non, je ne vous encourage pas. Ce n'est pas du courage que de vous laisser vous broyer dans votre chair par ces animaux sans élégance ni humanité. Je ne suis pas une femme mais chacun sait qu'avec un peu de tête, aucune femme ne veut cela, je suis personne pour dire ce qu'elle veulent vraiment, puisque toutes sont différentes, et toute ne veulent pas la même chose, je ne veux pas moi-même la même que tous les hommes, en particulier ceux que vous vous évertuez au péril de votre santé, à fréquenter.
Il s'agit peut-être là d'une performance d'auteur, dont je salue la forme de toute façon mais le fond est désarmant de mécanique sauvage, de lubricité stérile, de candeur froide. Grand bien vous fasse que de vivre vos attentes, mais à quel prix.

J'espère que ce n'est pas là, votre façon de vous épanouïr. J'espère que ce n'est pas là votre façon de cautionner votre passage à la boucherie, j'ai peur pour les femmes que j'ai pu cotoyer, j'ai peur pour les petites filles de mon entourage familial qui deviendront des femmes, j'ai peur de ce qu'elles pourraient être amenées à voir ou à connaître dans leurs vies.
Les femmes ne sont pas des marchandises et pardonnez-moi d'en vouloir à toutes celles qui se conduisent ainsi, par choix ou par obligation, mais j'en veux encore plus aux hommes de penser que dans leur instinct de conquête ou de domination de vouloir faire de telles choses.
Oui, vous commencez à entrevoir mon opinion, et je m'en excuse. J'espère que vous le comprenez.

Prenez soin de vous, vraiment soin. Et aidez-nous, pour tous les hommes comme moi ou à votre gentil routier, par pitié, respectez-vous, exigez du respect...

Michael-David.
Michael-David - le 16/11/2008 à 20h24

Mais si, votre opinion est intéressante, comme toutes au fond... Vous dites n'avoir pas l'intention de la mettre en avant, mais vous me parlez de morale...

Vous dites : tout ceci ne peut, et surtout ne doit, pas être vrai. Ne vous en déplaise, c'est parfaitement authentique. Et je ne balance pas entre mes désirs de vivre ma vie, et la protection de ma vie. Et que savez vous de ma santé morale ? Et de mon intégrité de femme ? Vous avez une vision de moi, en particulier, et de la femme, en général, qui vous es propre, et que je respecte. Mais pour ce qui me concerne personnellement, elle est fausse, et gauchie par vos a-priori moraux. Mais vous devrez admettre que je suis moi, telle que je suis et, je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, ce que je suis, je l'assume pleinement.

Il est possible (et naturel) que ça en choque plus d'un (dont vous êtes). Mais c'est ainsi... Vous affirmez : aucune femme ne veut ça. Qu'en savez-vous ? Et vous ajoutez : je ne peux pas dire ce qu'elles veulent vraiment. Justement... Certes, toutes ne veulent pas ça. Moi si. Et j'ai depuis longtemps accepté d'en payer le prix, quel qu'il soit.

Très cordialement


Isa

Bonjour à vous Isabelle,

Je vois, de façon blasée, que je suis une des peu nombreuses femmes qui commentent ce site. Je fais la triste constatation qu'un seul homme a vu que quelquechose ne va pas dans tout ce récit sordide et surtout qu'il y avait un mal-être en vous, Isabelle. Tous les autres commentateurs ne sont que mâles excités et curieux devant cette pauvre hère qui se jette en patûre à de pareils vauriens. A ces messieurs là, je vous le dis, je vous méprise.

Je suis une femme de 32 ans qui a vécu sa sexualité comme étant libérée (je suis à présent mariée et mère), comme je l'entendais sans m'occuper de tout ce que la société nous contraint à cacher ou à ne pas faire de nous-mêmes et ça n'a pas toujours été facile de se faire voir en être humain rien qu'à faire le premier pas vers un homme, mais vous laisser traiter comme vous le faîtes et nous dire que vous le vivez bien ?

L'abaissement, l'humiliation, la soumission... toutes ces choses que des femmes courageuses se sont risquées à taire et vous êtes en train de tout saccager à vous toute seule. Je ne peux pas vous dire de ne pas vivre de telles choses puisque vous semblez aimer ça, mais je pense plutôt que vous ne devriez pas confondre sexualité et auto destruction. Vous ne vous aimez pas, quelquechose a été brisé en vous et vous cherchez ce qui pourrait vous guérir de ce mal-être. Comme dit Michael-David, à qui je dis merci, un quand même ! On peut tout accepter par amour, sauf le respect. Sans respect vous n'êtes rien, et nous sommes trop importantes pour les hommes, pour laisser une seule d'entre nous se laisser traiter ainsi.

En vous lisant, les hommes pensent que leurs rêves de femme soumise existent et qu'il suffit d'une paire de baffes et d'un coît bestial pour faire d'une femme son esclave, et bien je vous dis messieurs, que nous seulement c'est faux, mais que vous auriez du le savoir depuis longtemps, et pour ça, je remercie vos parents !

Maud, une femme non féministe, mais solidaire.

Maud - le 24/11/2008 à 13h13

Merci, Maud, de votre commentaire... Vous dites me mépriser... mais être solidaire...

Moi, je comprends très bien que mon comportement puisse vous mettre mal à l'aise, en ce sens que ma démarche ne correspond en rien à la vôtre. Je le répète une fois de plus : je n'ai jamais milité pour que toutes les autres femmes se reconnaissent en moi. Je ne fais en aucun cas de prosélitisme. Je suis moi, juste moi, et pleinement moi, et c'est tout.

Si je ne m'aime pas ? Si quelque chose a été brisé ? Si je ne me respecte pas ? Voilà quelques bonnes questions... auxquelles je n'ai pas envie de répondre. ça, c'est ma plus stricte intimité, dont je n'ai nulle intention de discuter avec qui que ce soit.

Soyons simple : vous vous dites solidaire. Moi, je m'affirme solitaire. Et voilà tout..

Isa

Je vois... Les vraies questions vous gênent. Un proverbe chinois dit qu'il est plus facile d'être en accord avec les autres qu'avec soi-même.

Je souhaite à ceux à qui vous allez encore vous offrir en pature de bien s'amuser. N'essayez pas de nous abuser en nous disant que vous vous assumez, vous répandez une image immonde de la femme à tous ces animaux que sont les "males virils" dont vous parlez, que vous vous comportiez en prostituée ne m'importe pas, mais ce qui me gêne, c'est que beaucoup de femmes voudraient se faire traiter ainsi. Vous la solitaire, qu'en savez vous ?

Je ne sais meme pas pourquoi je vous dis ça, vous vous en moquez.

Cordialement.

Maud - le 30/11/2008 à 20h48
Je vous ai déjà répondu, et en détail. Je ne sais pas pourquoi je vous répond encore, vous ne voulez pas lire, vous vous en moquez...
Isa

Double attaque en règle et si bien coordonnée (sic !) à  laquelle vous faites face seule. Euh ils sont où tous ceux qui adorent vous lire !!! Loin de moi l’idée de jouer les chevaliers servant, je suis certain que vous n’en avez pas besoin. Mais, j’ai tout de même envie de mettre mon grain de sel.

Première  chose marquante, quelle magnifique manifestation de l’esprit de solidarité de Maud en souhaitant à vos futures rencontres de bien s’amuser avec vous quand on sait ce qu’elle en pense !  Face à tant de solidarité je préfère, tout comme vous Isa, demeurer solitaire.

Pour continuer, sans même donner mon avis sur le fait de savoir si beaucoup de femmes veulent ou pas se faire traiter ainsi, je pense simplement que nous sommes près de 6 milliards sur terre, qu’il faut de tout pour faire un monde et qu’il y a surement de tout dans  ce monde. Et la seule chose qui m’a toujours énervé ce sont les gens qui croient savoir ce que pensent, vivent, désirent, ressentent les autres en se fondant uniquement sur leur propre vécu.

De plus, ce pseudo procès est complètement injuste, que Maud relise votre réponse à Michael-David ! A aucun moment  vous ne lui dites que beaucoup de femmes veulent vivre la même chose que vous, vous ne faites  que lui demander en quoi est-il certain qu’aucune ne le veut. Vous ajoutez même « Certes toutes ne veulent pas ça » et, ce qui est selon moi l’objet d’un tel rejet « Moi si.» ! Vous faites même l’effort de rappeler que vous ne faites pas de prosélytisme. Vous avez eu raison de ne pas répondre au dernier message de Maud, vous aviez déjà tout dit mais, elle n’a pas voulu le lire, ou essayé de le comprendre.

Pour finir, je suis certain, de par ma prise de position, d’être considéré comme un de ces animaux de males virils qui contribuent à répandre une image immonde de la femme. Alors, même si je suis tout disposé à l’assumer la tête haute, je vais dire simplement ce qui a vraiment motivé mon envie de mettre mon grain de sel. Dans votre réponse à Michael-David, pour la première fois après avoir parcouru tout votre site, j’ai décelé deux fautes de grammaire. Pour moi cela en dit long sur ce que vous avez ressenti  en lisant ces messages et je n’avais pas envie de vous laissez seule pour y répondre.

Fred - le 19/12/2008 à 00h42
Merci de votre témoignage de solidarité qui me touche beaucoup.
Oui, il arrive que je sois l'objet, comme vous dites, d'attaques en règle et coordonnées... Je ne m'en formalise pas plus que ça. C'est sans doute le prix à payer pour la contrepartie de très nombreux témoignages d'amitié et de compréhension. On ne peut pas plaire à tout le monde, c'est bien connu...
Certains, et certaines, comme Maud, ne veulent ni comprendre ni admettre qu'on puisse vivre et penser autrement qu'eux. Tant pis pour eux. Je ne leur en veut pas, je passe mon chemin, et voilà tout...
Isa