femme.ouverte

Quand, au début, je lui avait demandé pourquoi elle ne le quittait pas, Djamila m’expliquait qu’elle avait été éduquée dès son plus jeune âge à obéir à l’homme, à subir sa férule. Quand son black, qu’elle appelait Blacky, l’avait prise en main, il avait entrepris de lui expliquer que c’était normal qu’une femelle soit régulièrement corrigée pour être soumise au mâle. Elle avait fini par s’y faire, et l’accepter comme naturel. Elle considérait qu’il la protégeait et qu’en contrepartie elle lui appartenait et qu’il pouvait en faire ce qu’il voulait, la prostituer ou la donner en pâture à ses potes. Elle l’aimait, au fond. Et il était, paraît-il, un formidable amant, exigeant et inépuisable…
A force de vanter ses mérites, malgré les trempes qu’elle recevait régulièrement, ma copine kabyle a fini par me donner envie de faire sa connaissance. Djamila, un instant songeuse, m’avait dit d’accord, pourquoi pas… Mais elle m’a mis en garde sur le fait que je risquais qu’il décide de mettre la main sur moi, comme il l’avait fait avec elle. Et que je devais m’attendre à suivre le même chemain qu’elle. Mais elle disait qu’au fond ce serait super qu’on soit toujours ensemble en toutes circonstances, qu’elle était d’accord pour partager Blacky avec moi, que je ne serais pas de trop pour satisfaire ses gros besoins sexuels. La perspective d’être forcée, battue, prostituée pour son compte, et mise « en stage » comme ma copine me faisait peur, mais suscitait aussi chez moi une intense émotion intime. Malgré les risques, j’étais terriblement attirée… J’étais partagée entre l’envie de reculer et le désir de connaître son terrible amant, et d’être encore plus proche de Djamila.
Sam 8 avr 2006
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