femme.ouverte

Le lendemain, j’attendis le début de l’après-midi avec angoisse. Blacky me surveillait du coin de l’œil depuis le matin sans rien dire, sans doute pour m’empêcher de fuir si j’avais essayé.
Je m’étais posée des questions puériles du genre comment m’habiller. C’était idiot parce que je devinais bien que je ne resterais pas habillée longtemps. Finalement j’optais pour une jupe courte et un blouson de cuir, sans rien du tout dessous. Tout sous-vêtement me paraissait inutile, et puis je voulais éviter de les aguicher, les exciter encore plus. Je me contentai de me maquiller un peu les yeux, comme j’en avais l’habitude.
Vers 14 heures, on frappa sèchement à la porte. Les coups résonnèrent très fort en moi. J’avais la peur au ventre. Blacky fit entrer trois noirs baraqués, l’air pas commode. Ils sont allés se vautrer dans le canapé pour me détailler sans dire un mot. Moi, j’étais debout, plaquée contre le mur, les yeux baissés. J’attendais mon sort, paralysée, silencieuse. Ils parlaient entre eux, sans m’adresser la parole, comme si je n’étais pas là. Blacky leur dit qu’il en attendait encore deux autres, et distribua des bières en attendant.
Jeu 27 avr 2006 2 commentaires
Je me doute isa que tu devais avoir la peur au ventre. Mais bon tu l'a choisie aussi vu que personne ne t'a forcé à le faire. Qu'est ce qui t'a poussé ainsi à être maso à ce poinT
Chacun sa vie chacun ses choix, toi au moins tu les assument jusqu'au bout et c'est respectacle du moins dans ce cas précis. Après le fait de t'avilir de la sorte je ne partage pas trop ce point de vue. Excuse ma frranchise isa, je pense que tu  dois avoir  d'autres valeur dans ta vie. Au fait combien de temps ce peit jeu malsain à duré ? sI j'ai bien tout suivi  tu as commence vers l'âge de treize ans , tu as actuellement une trentaine d'années, c'est ça isa ?
Bisous Armando
Armando - le 28/04/2006 à 11h20
Bien sûr que j'avais la peur au ventre. On ne se livre pas comme ça à une bande de blacks déchaînés, qui vous promettent de vous faire subir les plus extrêmes outrages. Je savais qu'ils allaient m'avilir, et j'ai accepté en toute conscience et en toute liberté. Et ça a été souvent très douloureux, mais j'ai eu la confirmation qu'effectivement j'étais assez maso.
Oui j'ai la trentaine aujourd'hui, et j'ai poursuivi mes expériences, continué mon parcours, mon initiation à moi même. J'essaierai de raconter tout ça en toute franchise, sans pudeur.
Isa - le 12/08/2006 à 14h21