femme.ouverte

Cette expérience extrême, je l’avais désirée. J’avais voulu descendre au plus bas, et en même temps au plus profond de moi-même. Mieux me connaître, assumer ce que j’étais réellement, tout au fond de moi. Même Blacky et ses acolytes ne pouvaient l’imaginer. Ils croyaient s’être servis de moi. Ce n’était évidemment pas faux. Mais au fond, je m’étais servie d’eux. Je l’avais payée de douleurs, d’épuisement, d’humiliations. Mais j’avais subi tout ça stoïquement. Parce que je le voulais. J’avais eu besoin de devenir la traînée ultime, la putain, la fille publique dont on se sert sans vergogne, et qu’on jette après utilisation, comme une vieille serviette souillée, une serpillière… Je vais peut-être en étonner beaucoup, et les choquer. Mais je suis sortie de l’expérience grandie dans ma propre estime, loin de me mépriser, fière de moi, même… J’étais désormais capable de m’assumer, d’assumer ce que je suis. Une salope, une pute, ce qu’on voudra, peu importe, les pires insultes ne me toucheront plus, ne m’aviliront plus. Puisque je les mérite toutes…
Je suis restée comme ça, prostrée, pendant au moins une heure. Puis je me suis forcée à me relever. Je devais partir. Sans tarder, Blacky risquait de rentrer d’un moment à l’autre. Je ne voulais plus le revoir, ni sa bande. Je n’avais pas la moindre intention de rester sous sa coupe, ni de faire le trottoir pour lui. J’avais eu ce que je voulais, trouvé ce que je cherchais, il était temps de reprendre ma liberté, et d’assumer ma condition de fille à tout le monde. J’ai griffonné un petit mot à l’attention de Djamila, que j’ai glissé sous son oreiller. Elle, je ne voulais pas la perdre, c’était ma meilleure amie. Et j’avais l’intention de garder le contact avec elle. J’ai enfilé rapidement mon jean et un chandail, mis quelques affaires dans un sac, et je suis partie dans la rue telle quelle, dans l’état où ils m’avaient laissée. J’ai pris une chambre dans un petit hotel, une rapide douche très chaude pour me laver de leurs saloperies, et j’ai dormi douze heures…
Bonjour
quel bonheur de vous lire, de lire ces extraits de vie !
je me retrouve tant ds ce récit, j'ai eu l'impression que c'était moi qui parlait de moi.
je suis comme vous une "Putain assumée"
Voici 30 ans , depuis le jour même de mon mariage que je suis une "vide couilles" pour le plaisir des hommes et mon bonheur.
bonne continuation
Bisous
vinz06
Qu'est ce que c'est choquant ,comment peut tu etre persuadé d'etre une putain...
Isa tu mérite,comme toute les femmes d'etre aimé et respecté. Le comprendra tu un jour? peut etre,car il ne faut jamais dire jamais. Si tu penses que t'es heureuse comme ca... Je doute que non,mais bon,c'est ton choix.
Bon courage
Je suis ravi de te voir revenir... tu es unique... Tu es à la fois un diamant fragile et un ange si fort... Les Anges déçus trouvent que ton autoflagellation est hors de propos... Tu vis des expériences... Tu fais tes choix et tu es très belle in&out... fais toi plaisir la belle...
Bises de l'ange aux poings serrés et de sa tribu.
Venceremos Isa ;o)
contant de te relire Isa.
Même leur mère ? je ne crois pas, ta réponse est cliché -> "les méchants arabes machos" ...Etc
Tu nous avais habitué à mieux
enfin , les aventures continuent.... vous retrouver est toujours un plaisir..... êtes vous une "pute"...??? je ne peux dire que, comme Woody ALLEN: <<les Putains sont les Femmes qui donnent des couleurs à la vie...!!!>>
merci;je vous embrasse;Patrick