femme.ouverte

J’avais quand même rencontré une fille sympa, une beurette plus âgée, de 35 ans environ, encore plutôt jolie. On a sympathisé et on s’est fait des confidences. Elle s’était vite rendue compte que j’étais nouvelle, et débutante dans « le métier ». Moi, je lui ai confié que je n’avais pas l’intention d’en faire mon métier, que c’était juste un jeu assez excitant. Elle, c’était pour payer son loyer et nourrir son gosse. Mais elle a quand même facilement compris mon point de vue.

Djamila m’a avoué qu’après tout si elle faisait ça, c’est qu’elle ne détestait pas vraiment le faire, même si c’était avant tout par nécessité. Qu’elle aussi avait été habituée très tôt à se faire sauter par tous les mecs quand elle était plus jeune. Et que quand le besoin s’en était fait sentir, le type avec qui elle sortait n’avait pas eu trop de mal à la persuader de faire le trottoir. Il s’était chargé de la former au métier, de la « soutenir »… et de prendre largement sa commission au passage… Assez vite, baffes à l’appui, elle avait du lui donner ses gains tous les soirs, ne lui laissant qu’un minimum. Elle avait bien essayé de protester, puis de s’en débarrasser. Lasse de prendre des corrections à répétition, elle s’était soumise à son mac…
Ven 31 mar 2006
2 commentaires
Qui n'a pas eu envie d'aller au bout de lui-même ?
Bien souvent cela tient du fantasme plus ou moins abordé du bout des doigts , toi, tu t'y plonges entièrment et courageusement par strates , un fond en découvrant un nouveau vers lequel tu t'enfonces encore un peu plus.
Ta quète est terrible car elle fait penser à une mort assurée mais elle parait également terriblement vitale pour toi.
Tu écris superbement bien, un livre de toi doit être une belle émotion.
Paco
Bien souvent cela tient du fantasme plus ou moins abordé du bout des doigts , toi, tu t'y plonges entièrment et courageusement par strates , un fond en découvrant un nouveau vers lequel tu t'enfonces encore un peu plus.
Ta quète est terrible car elle fait penser à une mort assurée mais elle parait également terriblement vitale pour toi.
Tu écris superbement bien, un livre de toi doit être une belle émotion.
Paco
Paco - le 01/04/2006 à 13h33
Tu vis tes "errances sexuelles" avec passion. C'est ton droit. Même de jouer à la prostituée. Cependant, est-ce normal de "casser" les prix sur le trottoir? Permets-moi de te demander de penser à ces filles qui font cela pour l'argent. C'est leur gagne-pain. N'as-tu pas le sentiment de "casser" le marché? Sur un plan plus pratique, tu as eu de la chance de ne pas te faire agresser violemment.
Mais bon... c'est ton choix. Tu sais les risques que tu prends et tu les prends. Nous n'avons pas à te juger.
Amitiés.