Mon propos


Le journal intime d'une trentenaire, errante sexuelle.
On m'a toujours traitée de fille facile, de traînée, de marie-couche-toi-là. J'assume.
Je suis comme ça.
J'essaierai d'être vraie, sans fard, au fil d'un journal décousu, fait de réflexions, d'expériences vécues racontées franchement, sans détour mais sans vulgarité.
Isa
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Vendredi 31 mars 5 31 /03 /Mars 23:41
Les filles qui faisaient le trottoir en professionnelles ne me voyaient pas d’un bon œil. Je leur donnais l’impression de leur faire concurrence. Leur bout de trottoir leur appartenait, et la plupart m’en chassaient en m’injuriant. Je m’en foutais. Je n’avais pas l’intention de m’incruster, au risque de me faire attraper par les flics ou pire encore par les types louches qui traînaient dans le coin en voiture. J’avais vite compris que c’étaient les macs de ces dames, et je n’avais pas envie d’entrer dans leur écurie et de travailler pour eux. Je m’arrangeais pour rester le moins longtemps possible dans un endroit, et je n’y revenais pas avant longtemps. C’était un jeu pour moi et je ne voulais pas que ça dégénère…
J’avais quand même rencontré une fille sympa, une beurette plus âgée, de 35 ans environ, encore plutôt jolie. On a sympathisé et on s’est fait des confidences. Elle s’était vite rendue compte que j’étais nouvelle, et débutante dans « le métier ». Moi, je lui ai confié que je n’avais pas l’intention d’en faire mon métier, que c’était juste un jeu assez excitant. Elle, c’était pour payer son loyer et nourrir son gosse. Mais elle a quand même facilement compris mon point de vue.
Djamila m’a avoué qu’après tout si elle faisait ça, c’est qu’elle ne détestait pas vraiment le faire, même si c’était avant tout par nécessité. Qu’elle aussi avait été habituée très tôt à se faire sauter par tous les mecs quand elle était plus jeune. Et que quand le besoin s’en était fait sentir, le type avec qui elle sortait n’avait pas eu trop de mal à la persuader de faire le trottoir. Il s’était chargé de la former au métier, de la « soutenir »… et de prendre largement sa commission au passage… Assez vite, baffes à l’appui, elle avait du lui donner ses gains tous les soirs, ne lui laissant qu’un minimum. Elle avait bien essayé de protester, puis de s’en débarrasser. Lasse de prendre des corrections à répétition, elle s’était soumise à son mac…
Par Isa - Publié dans : Djamila
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