Mon propos


Le journal intime d'une trentenaire, errante sexuelle.
On m'a toujours traitée de fille facile, de traînée, de marie-couche-toi-là. J'assume.
Je suis comme ça.
J'essaierai d'être vraie, sans fard, au fil d'un journal décousu, fait de réflexions, d'expériences vécues racontées franchement, sans détour mais sans vulgarité.
Isa
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Vendredi 15 juin 5 15 /06 /Juin 18:52
J’ai toujours aimé cette montée d’un mélange d’adrénaline et d’angoisse quand je me sentais dans la position du gibier, convoitée par des hommes dont je ne savais pas d’avance si ils appartenaient à la catégorie des gentils et relativement respectueux, ou si au contraire je tomberais sur des types qui allaient juste m’utiliser pour satisfaire leurs besoins animaux, me traiter comme la dernière des salopes, ou pire, me maltraiter.
Et, faisant mon examen de conscience, j’avoue que mon attirance allait de plus en plus vers la deuxième catégorie. Les gentils, les tendres, les respectueux, décidément, m’attiraient infiniment moins que les racailles qui ne me faisaient pas de cadeau. C’était avec ceux-là que j’atteignais les sommets d’un plaisir pervers, celui de me sentir réduite à l’état d’objet sexuel. Au risque de passer quelquefois de mauvais quarts d’heure, ce qui m’était déjà arrivé plus d’une fois, et ce qui ne m’empêchait pas de continuer à rechercher cette tension extrême qui m’était devenue comme une drogue, bien plus encore que le sexe lui-même.
Oh je sais. Certains d’entre vous m’ont déjà maintes fois dit les risques inconsidérés que je prenais. Et je leur ai souvent répondu que ces risques-là, je les acceptais, je les assumais. J’ai trop besoin de ces sensations infiniment plus fortes que celles que je peux ressentir face à face à un homme dit normal, qui me fais la cour avec délicatesse…
Et si je traîne volontiers sur les extérieurs pour faire la pute occasionnelle comme je l’ai déjà expliqué maintes fois, même ces circonstances-là ne me garantissent pas toujours les puissantes montées d’adrénaline qui me submergent quand je me retrouve seule, impuissante, face à un groupe de lascars qui vont s’emparer de moi sans ménagement et me faire subir les derniers outrages.
J’ai souvent connu ça durant mon adolescence, dans les cités HLM où j’habitais. Ça a été la base de mon éducation sexuelle. J’ai très vite été amenée à me faire sauter par des groupes de gars qui m’avaient cataloguée comme la petite salope du quartier, ce que j’étais effectivement devenue. J’ai déjà raconté ça longuement. Et quand j’ai pris un peu d’âge, que j’ai changé de quartier, j’ai fini par perdre le contact avec ce monde de la sexualité brute.
Il m’est souvent arrivé de me souvenir avec de grandes bouffées de nostalgie et de jouissance rétrospective de certaines circonstances précises, en boîte notamment, où il arrivait que ça dégénère très vite, que je sois emportée dans un maelström par des mains avides et rudes, déshabillée, fouillée sans ménagement, penchée de force sur une bite qui envahissait ma bouche, enfilée, douloureusement sodomisée dans un couloir sombre et glauque ou dans les toilettes de la boîte par des types excités et violents dont je ne savais rien, ni le nom ni le nombre…
Il m’est souvent arrivé de me remémorer le dressage sans concession que m’avait infligée Rachid, le rebeu raciste et dominateur, ou le viol collectif vécu avec Blacky, le mac de mon amie intime, Djamila, et d’y trouver, malgré toute la violence qu’ils m’avaient fait subir, un véritable accomplissement. Et j’avais terriblement envie de connaître à nouveau ces moments terribles où je trouvais ma plénitude, forcée, souillée,, dans mon abaissement et mon humiliation la plus totale. Ça, tout le monde ne peut pas comprendre… je peux le comprendre.
Par Isa - Publié dans : Journal d'une traînée
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