Mon propos


Le journal intime d'une trentenaire, errante sexuelle.
On m'a toujours traitée de fille facile, de traînée, de marie-couche-toi-là. J'assume.
Je suis comme ça.
J'essaierai d'être vraie, sans fard, au fil d'un journal décousu, fait de réflexions, d'expériences vécues racontées franchement, sans détour mais sans vulgarité.
Isa
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Correspondance

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Mes errances

Vendredi 12 septembre 5 12 /09 /Sep 11:13
C’était un de ces après midi où je me sentais en état de vacuité, sans désir, sans projet, sans envie. Lasse de me promener sans but d’une rue à l’autre, j’avais fini par entrer dans un petit bistrot. Je m'étais tranquillement assise derrière la vitrine de façade, à rêvasser devant un café, en laissant se consumer une cigarette en gracieuses volutes que je contemplais distraitement, tout en regardant passer les gens,. Parmi eux, un gros bonhomme d'une cinquantaine d'années, plutôt laid, ventre proéminent, est passé en jetant un coup d’oeil rapide sur la vitrine du café. Je n’y avais pas spécialement fait attention. Mais quelques instants plus tard, il était réapparu, et s’était mis à me regarder avec insistance. Ça m’a troublée. J’avais baissé les yeux. Que me voulait-il ? Je n’ai pas tardé à le savoir. Pendant un long moment, il avait continué à me scruter sans vergogne. Puis il est entré d’un pas décidé, et m'a abordée avec des intentions non dissimulées. Manifestement, il avait jeté son dévolu sur moi, et il commença à me baratiner, à me raconter comment il m’avait remarquée à travers la vitre du bistrot, qu’il avait tout de suite eu envie de moi…
Au lieu de l'envoyer paître, je me suis laissée draguer. Je ne sais pas pourquoi. J’étais désoeuvrée, sans rien envie de faire en particulier, et j’étais un peu curieuse, en même temps que légèrement dégoûtée par ce gros type qu’il ne doutait de rien. Avait-il l’habitude de draguer ouvertement les femmes, malgré son physique peu engageant et sa personnalité grossière ?
Quand il a vu que je ne le repoussais que mollement il s'est enhardi. Très vite il est devenu plus direct, plus grossier, s’est mis à me tutoyer. Il m'a dit : je veux te baiser… Comme si je n’étais qu’une pute avec qui on ne prend pas de gants…
Comme je ne disais toujours rien, il a insisté en disant je te paye si tu veux. Il m'a royalement proposé 50 euros. J’étais interloquée. Une somme aussi dérisoire… Je ne valais vraiment pas plus que ça ? Alors, troublée, je me suis laissée convaincre. Sans un mot, je me suis levée, et je l’ai suivi, quelques pas derrière lui. Il m'a vite entrainée dans un petit hotel minable.
A peine arrivés dans la chambre, tout aussi minable, il m’a tout de suite ordonné : mets toi à poil, vite ! Je me suis exécutée comme un robot. J’ai juste eu le temps d’enlever mon débardeur. Le gros porc s'est emparé de mes seins qu’il a malaxés rudement, a brusquement relevé ma jupe froissée en chiffon sur ma taille, et m’a arraché mon slip. Il s’est servi de moi comme il a voulu. Comme il me payait, il s'est montré très exigeant et autoritaire. Il voulait tout, tout de suite. J'ai dû me mettre à genoux pour le sucer. Légèrement dégoûtée, je me suis appliquée sur sa petite bite, surplombée par son ventre proéminent. Alors il s’est installé sur le lit sans même le défaire, et m’a de nouveau enfilé sa bite dans la bouche en me tenant par les cheveux.
Puis il est monté sur moi en soufflant fort. Il s’est vautré en me traitant de putain, de traînée. Il devait faire au moins 90 kg, je sentais sa sueur poisseuse coller à ma peau... Puis il m’a retournée brutalement, et il m'a sodomisée sans ménagement, en me pénétrant d’un seul coup. Bien qu’elle soit de taille modeste, sa queue m’a fait mal en me forçant à sec. Il m’a bourrée durement en crochetant ses doigts dans le gras de mes fesses. Il essayait de m’arracher des gémissements de douleur, mais j’ai serré les dents et gardé un silence obstiné. Je ne voulais pas lui donner ce plaisir-là.
Ça n’a heureusement guère duré longtemps. Il a eu rapidement eu envie de jouir. Il m’a tirée par les cheveux pour décharger son sperme sur ma figure avant de m’obliger à le nettoyer soigneusement avec la bouche. A peine soulagé, il m’a lancé une poignée de billets froissés, et m'a aussitôt poussée brutalement hors de la chambre comme une malpropre, nue, poisseuse. J’ai vite enfilé mon débardeur, qu’il m’avait jeté à la figure en me lançant une bordée d’injures, et je me suis nettoyée sommairement avec un kleenex dans le couloir sombre, avant de retrouver la lumière de la rue, légèrement nauséeuse, légèrement honteuse… Ce gros salaud m’avait traitée comme une pute de bas étage. Il ne m’avait même pas donné la somme convenue : il n’y avait que quatre billets de 10 euros. Mais je ne parvenais pas à lui en vouloir. Au fond, il avait eu raison, il avait bien perçu ce que j’étais réellement…
Par Isa - Publié dans : Mes errances
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Samedi 6 janvier 6 06 /01 /Jan 12:32
Après avoir subi la terrible épreuve du « stage » que j’avais accepté, et m’être enfuie de chez Blacky, je me suis tenue tranquille pendant quelques mois. Cette fois, j’avais eu largement mon compte pour un moment. J’avais mis beaucoup de temps à me remettre physiquement de la dureté de l’épreuve. Longtemps, mes seins et mon anus étaient restés douloureux, me rappellant sans cesse ce qu’ils avaient subi. Les traces de coups de ceinture sur les fesses et les bleus un peu partout sur mon corps s’estompaient trop lentement. Mais surtout le souvenir de ce que j’avais dû vivre ne quittait pas ma tête. C’était comme si ça avait encore lieu, en permanence, presque jour et nuit. Une sensation forte, permanente, insistante… Je ressassais sans cesse ces terribles journées. Je me traitais de tous les noms. De folle, d’hystérique, d’imbécile. Comment avais-je pu accepter ce viol collectif, cette brutalité, cette violence ? Pire : je l’avais désiré. Je n’avais qu’à m’en prendre à moi-même. Je ne pouvais même pas en vouloir à Blacky. Il s’était comporté comme un salaud total. Mais j’avais largement été prévenue par Djamila, je l’avais bien cherché, je l’avais voulu… Je ne cessais pas d’être étonnée par ce désir d’être rabaissée au plus bas qu’on puisse imaginer. Sans doute j’en avais eu besoin, pour aller au tréfonds de moi-même, pour me connaître, me reconnaître, savoir qui j’étais vraiment… ça avait été une catharsis nécessaire, quel que soit le prix que j’avais dû la payer, pour être moi, vraiment moi. Beaucoup seront tentés de me plaindre, d’autres de détourner le regard d’un air dégoûté. Je m’en fous. J’assume… Quelques-uns, sans doute très rares, sauront me comprendre, comprendre ma démarche, parce qu’elle était vitale… Parce que l’estime de soi ne passe pas forcément par des brevets de civisme ou de morale. Ceux-là me comprennent, et sont mes frères –et mes sœurs !- Les autres… n’existent pas pour moi.
Par Isa - Publié dans : Mes errances
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Vendredi 31 mars 5 31 /03 /Mars 23:37
J’ai pris l’habitude de retourner régulièrement faire le trottoir en fin de journée. Pas vraiment pour l’argent, non. J’avais un boulot, pas terrible, mais un boulot quand même. Et je n’avais pas l’intention de devenir prostituée professionnelle. Çe qui m’attirait, c’était ce côté sombre, un peu glauque, qui me rappelait mes descentes à la cave. J’aimais me sentir confrontée à ces inconnus qui m’abordaient directement, sans discours inutile, qui m’achetaient mes services pour se servir de moi. Les types trop timides, trop moches, qui ne semblaient pas très bien savoir ce qu’ils voulaient, je me débrouillais pour les dissuader en leur proposant un tarif trop élevé. Ils repartaient comme ils étaient venus, à la recherche d’une autre fille plus abordable. Aux autres, je proposais un tarif dérisoire. L’argent qu’ils me donnaient leur donnait l’impression qu’ils pouvaient tout exiger, puisqu’ils payaient.
Que mes tarifs soient en dessous de ce qui se pratiquait habituellement (des copines de trottoir avec qui j’avais fait connaissance m’avaient mise au courant des habitudes du lieu) leur donnaient le sentiment que j’étais une débutante docile dont ils pourraient se servir comme ils voulaient. Ils ne s’en privaient pas. C’est vrai qu’avec un peu d’argent ils se croyaient tout permis. Ils auraient eu tort de se gêner. Il n’était pas rare que pour le prix d’une simple pipe, ils enfilent leurs doigts brutalement dans ma chatte ou dans mon cul avant de décharger leur sperme dans ma bouche. J’avoue que ça m’excitait assez d’être ainsi traitée comme un objet sexuel.
Par Isa - Publié dans : Mes errances
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