Mon propos


Le journal intime d'une trentenaire, errante sexuelle.
On m'a toujours traitée de fille facile, de traînée, de marie-couche-toi-là. J'assume.
Je suis comme ça.
J'essaierai d'être vraie, sans fard, au fil d'un journal décousu, fait de réflexions, d'expériences vécues racontées franchement, sans détour mais sans vulgarité.
Isa
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Samedi 6 janvier 6 06 /01 /Jan 12:32
Après avoir subi la terrible épreuve du « stage » que j’avais accepté, et m’être enfuie de chez Blacky, je me suis tenue tranquille pendant quelques mois. Cette fois, j’avais eu largement mon compte pour un moment. J’avais mis beaucoup de temps à me remettre physiquement de la dureté de l’épreuve. Longtemps, mes seins et mon anus étaient restés douloureux, me rappellant sans cesse ce qu’ils avaient subi. Les traces de coups de ceinture sur les fesses et les bleus un peu partout sur mon corps s’estompaient trop lentement. Mais surtout le souvenir de ce que j’avais dû vivre ne quittait pas ma tête. C’était comme si ça avait encore lieu, en permanence, presque jour et nuit. Une sensation forte, permanente, insistante… Je ressassais sans cesse ces terribles journées. Je me traitais de tous les noms. De folle, d’hystérique, d’imbécile. Comment avais-je pu accepter ce viol collectif, cette brutalité, cette violence ? Pire : je l’avais désiré. Je n’avais qu’à m’en prendre à moi-même. Je ne pouvais même pas en vouloir à Blacky. Il s’était comporté comme un salaud total. Mais j’avais largement été prévenue par Djamila, je l’avais bien cherché, je l’avais voulu… Je ne cessais pas d’être étonnée par ce désir d’être rabaissée au plus bas qu’on puisse imaginer. Sans doute j’en avais eu besoin, pour aller au tréfonds de moi-même, pour me connaître, me reconnaître, savoir qui j’étais vraiment… ça avait été une catharsis nécessaire, quel que soit le prix que j’avais dû la payer, pour être moi, vraiment moi. Beaucoup seront tentés de me plaindre, d’autres de détourner le regard d’un air dégoûté. Je m’en fous. J’assume… Quelques-uns, sans doute très rares, sauront me comprendre, comprendre ma démarche, parce qu’elle était vitale… Parce que l’estime de soi ne passe pas forcément par des brevets de civisme ou de morale. Ceux-là me comprennent, et sont mes frères –et mes sœurs !- Les autres… n’existent pas pour moi.
Par Isa - Publié dans : Mes errances
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