Mon propos


Le journal intime d'une trentenaire, errante sexuelle.
On m'a toujours traitée de fille facile, de traînée, de marie-couche-toi-là. J'assume.
Je suis comme ça.
J'essaierai d'être vraie, sans fard, au fil d'un journal décousu, fait de réflexions, d'expériences vécues racontées franchement, sans détour mais sans vulgarité.
Isa
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Correspondance

Qu'en pensez-vous ? Comment me jugez-vous ? Hommes ou femmes, votre avis m'intéresse.
Et vous ? Qu'aimez-vous le plus dans les pratiques sexuelles ? Qu'est ce qui vous excite particulièrement ?
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Journal d'une traînée

Mercredi 2 septembre 3 02 /09 /Sep 20:40


Bonjour à vous tous. D’abord toutes mes excuses : j’ai laissé ce blog à l’abandon depuis presque un an, à quelques jours près. La vie qui va… L’appel du réel, les occupations, les expériences dans lesquelles on plonge et qui vous bouffent la vie. Une certaine flemme aussi. Disons plutôt l’envie d’abandonner ce blog auquel pourtant je tenais. Appelons ça un passage à vide.

Et puis j’ai rouvert ma boîte à mails, pleine à craquer de vos mots. Gentils ou insultants, peut importe, ils m’ont touchée. Et je me suis sentie obligée d’y faire honneur, même avec cet énorme retard.

Je me suis d’abord employée à répondre à vos commentaires directs sur le blog. Voilà qui est fait. Et maintenant j’attaque le gros morceau : votre correspondance. Elle est tellement abondante que je vais y répondre par petits paquets, comme j’avais pris l’habitude de le faire, directement sur le blog, même à vos lettres les plus anciennes. D’abord les plus anciennes…

Et puis quand je me serai remise à jour, je vous livrerai de nouveaux quelques récits de mes aventures et rencontres de cette dernière année.

Soyez patients. Je vous embrasse tous. Même ceux qui me méprisent…

Isa

Par Isa - Publié dans : Journal d'une traînée - Communauté : salope soumise
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Vendredi 15 juin 5 15 /06 /Juin 18:52
J’ai toujours aimé cette montée d’un mélange d’adrénaline et d’angoisse quand je me sentais dans la position du gibier, convoitée par des hommes dont je ne savais pas d’avance si ils appartenaient à la catégorie des gentils et relativement respectueux, ou si au contraire je tomberais sur des types qui allaient juste m’utiliser pour satisfaire leurs besoins animaux, me traiter comme la dernière des salopes, ou pire, me maltraiter.
Et, faisant mon examen de conscience, j’avoue que mon attirance allait de plus en plus vers la deuxième catégorie. Les gentils, les tendres, les respectueux, décidément, m’attiraient infiniment moins que les racailles qui ne me faisaient pas de cadeau. C’était avec ceux-là que j’atteignais les sommets d’un plaisir pervers, celui de me sentir réduite à l’état d’objet sexuel. Au risque de passer quelquefois de mauvais quarts d’heure, ce qui m’était déjà arrivé plus d’une fois, et ce qui ne m’empêchait pas de continuer à rechercher cette tension extrême qui m’était devenue comme une drogue, bien plus encore que le sexe lui-même.
Oh je sais. Certains d’entre vous m’ont déjà maintes fois dit les risques inconsidérés que je prenais. Et je leur ai souvent répondu que ces risques-là, je les acceptais, je les assumais. J’ai trop besoin de ces sensations infiniment plus fortes que celles que je peux ressentir face à face à un homme dit normal, qui me fais la cour avec délicatesse…
Et si je traîne volontiers sur les extérieurs pour faire la pute occasionnelle comme je l’ai déjà expliqué maintes fois, même ces circonstances-là ne me garantissent pas toujours les puissantes montées d’adrénaline qui me submergent quand je me retrouve seule, impuissante, face à un groupe de lascars qui vont s’emparer de moi sans ménagement et me faire subir les derniers outrages.
J’ai souvent connu ça durant mon adolescence, dans les cités HLM où j’habitais. Ça a été la base de mon éducation sexuelle. J’ai très vite été amenée à me faire sauter par des groupes de gars qui m’avaient cataloguée comme la petite salope du quartier, ce que j’étais effectivement devenue. J’ai déjà raconté ça longuement. Et quand j’ai pris un peu d’âge, que j’ai changé de quartier, j’ai fini par perdre le contact avec ce monde de la sexualité brute.
Il m’est souvent arrivé de me souvenir avec de grandes bouffées de nostalgie et de jouissance rétrospective de certaines circonstances précises, en boîte notamment, où il arrivait que ça dégénère très vite, que je sois emportée dans un maelström par des mains avides et rudes, déshabillée, fouillée sans ménagement, penchée de force sur une bite qui envahissait ma bouche, enfilée, douloureusement sodomisée dans un couloir sombre et glauque ou dans les toilettes de la boîte par des types excités et violents dont je ne savais rien, ni le nom ni le nombre…
Il m’est souvent arrivé de me remémorer le dressage sans concession que m’avait infligée Rachid, le rebeu raciste et dominateur, ou le viol collectif vécu avec Blacky, le mac de mon amie intime, Djamila, et d’y trouver, malgré toute la violence qu’ils m’avaient fait subir, un véritable accomplissement. Et j’avais terriblement envie de connaître à nouveau ces moments terribles où je trouvais ma plénitude, forcée, souillée,, dans mon abaissement et mon humiliation la plus totale. Ça, tout le monde ne peut pas comprendre… je peux le comprendre.
Par Isa - Publié dans : Journal d'une traînée
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Jeudi 24 mai 4 24 /05 /Mai 12:10
Au fond, cette petite expérience autoroutière m’avait laissée frustrée. Je m’étais aperçue que ce fantasme que semblent nourrir tant de femmes n’était pas pour moi. Trop de temps perdu, trop de longueurs, trop de non dits, de désirs inassouvis de part et d’autre… Un fantasme, juste un fantasme… Tout ça pour ça… En mettant les choses au mieux, juste se faire saillir à la sauvette sur un parking par un gars trop pressé, trop stressé à l’idée de se faire surprendre…
Non, je préférais aller à l’essentiel. Je repris l’habitude de traîner sur les boulevards extérieurs à la nuit tombante pour me faire accoster par des types au volant de leur voiture. Là au moins les choses étaient sans ambiguité. J’étais une pute qu’on achetait pour une pipe rapide, avec ou sans capote, ou pour une baise sur la banquette arrière, ou sur le capot de la voiture, avec ou sans sodo. J’aimais ça, me sentir considérée comme une marchandise dont on négocie le prix, toujours à la baisse évidemment… Mon prix, en fait, c’est moi qui le faisait, contrairement à ce qu’ils pouvaient croire. Je n’avais pas un besoin vital d’argent, j’étais donc libre de faire monter les enchères ou bien de brader. Si le type avait une tête ou une attitude qui me déplaisait, j’annonçais un tarif exorbitant et dissuasif. Si au contraire je tombais sur une situation qui m’attirait, j’étais capable de descendre mes prix à un niveau dérisoire.
J’aimais assez ces jeunes types plutôt timides et complexés qui me parlaient  presque respectueusement, comme en s’excusant de demander des choses incongrues à une fille. A eux, je faisais une fellation tendre et appliquée, dont ils me remerciaient d’un regard chaviré, et qui me quittaient en balbutiant des remerciements. Mais j’aimais encore plus avoir affaire à des hommes rudes et exigeants, qui considéraient que puisque je n’étais qu’une pute qu’on achète, ils pouvaient me traiter comme une pute dont on peut tout exiger.
J’éprouvais une sombre excitation quand l’homme refusait brutalement de mettre une capote, m’enfilait sans précaution ou m’appuyait brutalement sur la nuque pour m’obliger à avaler sa bite, me bloquait la tête sans merci pour être sûr de jouir dans ma bouche, puis me relâchait brusquement en me considérant d’un air narquois et méprisant, tout en se rajustant… Si seulement il savait combien je le considérais comme petit et méprisable, et combien je me sentais grandie par l’épisode…
Par Isa - Publié dans : Journal d'une traînée
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