Mon propos


Le journal intime d'une trentenaire, errante sexuelle.
On m'a toujours traitée de fille facile, de traînée, de marie-couche-toi-là. J'assume.
Je suis comme ça.
J'essaierai d'être vraie, sans fard, au fil d'un journal décousu, fait de réflexions, d'expériences vécues racontées franchement, sans détour mais sans vulgarité.
Isa
1

Correspondance

Qu'en pensez-vous ? Comment me jugez-vous ? Hommes ou femmes, votre avis m'intéresse.
Et vous ? Qu'aimez-vous le plus dans les pratiques sexuelles ? Qu'est ce qui vous excite particulièrement ?
Vos commentaires détaillés me feraient plaisir, et intéresseraient sûrement d'autres personnes. Ils pourraient être le début d'un dialogue public et ouvert à plusieurs voix sur ce site, en toute liberté et en toute franchise.

Et si vous voulez m'écrire, c'est ici.

Si vous voulez être prévenus dès que je met un nouvel article en ligne, inscrivez-vous à la newsletter ci-dessous. C'est facile et gratuit...

Vos réflexions

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

Journal d'une traînée

Dimanche 26 février 7 26 /02 /Fév 16:08
Je n’ai jamais été une fille causante. J’ai toujours préféré me taire et laisser venir. C’est par mon attitude effacée, paradoxalement, que j’ai toujours attiré les hommes, qui ressentaient d’instinct tout le parti qu’ils pouvaient tirer de moi. J’ai toujours aimé me laisser peloter, prendre en main, fouillée, inerte et passive. Me laisser prendre d’assaut en silence. Me plier, docile, à toutes leurs exigences. Je n’ai jamais aimé ceux qui n’osaient pas, me demandaient si je voulais bien, si ils pouvaient. Je préférais être prise à l’abordage, sans sommation. Aujourd’hui encore…
Ce que j’ai toujours préféré par dessus tout, c’est ressentir le plaisir que les hommes prenaient de moi. J’ai toujours profondément aimé me sentir leur objet de désir, et surtout de plaisir. J’ai toujours couru après cette sensation très forte, savoir que c’est bien de moi qu’ils tiraient leur jouissance, toujours voulu la renouveler sans trêve.
Mon plaisir à moi ? ça a toujours été d’abord celui-là. Je suis une cérébrale. La jouissance a toujours passé après. Elle vient ou pas, ça n’a jamais eu une grande importance pour moi. En général, Je ressens un grand plaisir physique dès que je me sens convoitée. Le trouble m’envahit, je me sens très vite humide entre les cuisses. J’aime être entre les mains des hommes, que je sois pénétrée ou pas. Me contempler, comme détachée de moi, être leur objet de plaisir. Il arrive souvent que le rapport se limite à une fellation. Si il n’y a pas de suite, je ne suis pas frustrée, jamais. Ma jouissance, je me la procurerai plus tard, le soir, au calme, au creux de mon lit, en me remémorant tout en détail.
J’aime bien sûr être sautée, pénétrée, baisée. Sodomisée aussi. Mais je crois que ce que j’aime par dessus tout, c’est m’agenouiller devant le sexe de l’homme et communier de lui, comme on va recevoir l’hostie à la messe. Sacrilège ? Je m’en fous. Oui, j’ai la religion du sexe masculin, et je suis toujours prête à me soumettre à son autorité et à le servir.
Je suis, dans la vie courante, une femme libre. Je revendique cette liberté, et mon égalité avec les hommes. Jamais je n’accepterai qu’un homme gouverne ma vie. Mais sur le plan sexuel, j’ose dire ce que peu de femme avoueront : j’aime me sentir chienne, femelle, soumise, objet, obéissante, subalterne. Avec ceux qui savent s’imposer, ça va sans dire. Les autres, avec leur tendresse et leur délicatesse, leur indécision, n’auront rien compris. Tant pis pour eux. Telle je suis. Certains hommes protesteront, me mépriseront, me plaindront. Beaucoup de femmes, scandalisées, me voueront aux gémonies. Ça n’a pas d’importance…
Par Isa - Publié dans : Journal d'une traînée
Ecrire un commentaire - Voir les 13 commentaires
Dimanche 26 février 7 26 /02 /Fév 15:52
J’ai toujours été une fille discrète, secrète. Introvertie, même. Peu sûre de mon physique et réservée, je n’ai jamais aimé me mettre en avant.
Les autres filles m’ont toujours paru plus extraverties, plus rieuses, plus provocantes aussi, s’habillant souvent super sexy pour aguicher les garçons. Seulement quand il fallait passer à l’acte, aux choses sérieuses, à la casserole pour dire les choses, elles se défilaient souvent, se retranchant derrière un romantisme. Elles voulaient bien jouer un peu, essayer un peu, mais leur but, à la plupart, c’était de rencontrer un beau garçon, gentil et pourquoi pas riche, de connaître le grand amour et vite, se caser, se marier et faire des enfants.
Moi, je me suis très tôt sentie différente. C’est sans doute dû à la manière dont les garçons m’ont éduquée, dès le début. N’osant pas les draguer, je me laissais draguer, n’osant pas exprimer mes désirs, je les ai laissé revendiquer les leurs. Et je m’y suis pliée volontiers. Et j’ai aimé ça, tout de suite. Très tôt, j’ai compris que « sortir » avec un seul garçon, entretenir une relation suivie, ce n’était pas pour moi. J’ai très tôt aimé passer de mains en mains, me laisser ballotter de garçon en garçon qui se refilaient la bonne affaire.
Ils m’ont traitée avec rudesse, sans prendre de gants, j’ai vite été la bonne à tout faire. J’ai tout de suite aimé ça, être utilisée, rabaissée souvent, brutalisée parfois. J’ai toujours préféré les garçons virils, ceux qui savaient de qu’ils voulaient, et savaient l’obtenir, directement et sans détour. Les garçons trop timides, trop tendres, trop gentils m’ennuyaient, me faisaient fuir. J’étais plus attirée par les machos sans état d’âme, qui prenaient les filles pour des objets, les utilisaient et les jetaient après usage. Ça peut choquer des bonnes âmes, mais je me suis dès le début sentie fille facile, toujours ouverte, toujours offerte, disponible pour les satisfaire…
Par Isa - Publié dans : Journal d'une traînée
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires
Samedi 25 février 6 25 /02 /Fév 23:15
Vous le savez déjà un peu par mes photos.
Brune, les yeux sombres, mince voire carrément menue, 1,65 m pour 52 kilos aujourd’hui. De visage, j’ai toujours pensé que je n’étais pas la plus belle, loin de là. J’aurais voulu être plus ceci, moins cela. Il a bien fallu faire avec. C’est sans doute pourquoi j’ai toujours été avide d’être désirée, convoitée, et que je n’ai presque jamais refusé une avance. Mais je n’ai jamais rien fait pour jouer les bimbos. J’ai toujours détesté le maquillage. Je mets juste un trait d’eyeliner noir autour des yeux, très rarement du rouge à lèvres, lui aussi très sombre. Je crois que ça les excite, et plus encore quand ils font venir les larmes quand ils me baisent profondément la bouche et que le noir coule sur mon visage… 
J’ai longtemps attendu de voir mes seins pousser. Ils sont longtemps restés désespérément petits, quand je voyais ceux des copines grossir à vue d’œil. J’en étais jalouse. Et puis j’ai atteint un petit 85 B dont j’ai dû me satisfaire. Je les ai finalement bien aimés, mes petits seins. Et puis je me dis que celles dont j’étais jalouse à l’époque, leurs gros nichons commencent à leur tomber sur les genoux…
J’ai toujours eu la taille mince, des hanches étroites et très marquées, une silhouette dans laquelle je me sens bien. Gamine, j’avais un tout petit cul. Depuis, j’ai pris un peu de fesses, et ce n’est pas plus mal. Je crois que les hommes aiment bien les agripper fermement, les claquer rudement. Je dois attirer ça.
Mon pubis, je l’ai longtemps laissé nature, puis je l’ai taillé (le maillot comme on dit), puis rasé et épilé selon la mode actuelle. Ça m’a fait drôle de sentir comme un vent froid couler entre mes cuisses, sur mon sexe dénudé. J’ai toujours eu du mal à m’y habituer. Les hommes adorent ça paraît-il. Mais je m’en fous. Ils me prennent comme je suis. Je leur consent déjà beaucoup. Je me suis de nouveau laissé repousser un petit tapis de poils. Voilà, je m’aime bien comme ça. C’est le principal, non ?
Par Isa - Publié dans : Journal d'une traînée
Ecrire un commentaire - Voir les 13 commentaires
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus