femme.ouverte

Djamila avait fini par s’enfuir. Elle était montée à Paris pour échapper à son sort. Mais très vite, faute de ressources, elle avait dû se remettre à la prostitution. Sur le trottoir cette fois, à la sauvette. Et bientôt elle était tombée sur un « protecteur », un black qui l’avait prise en main, et alternait avec subtilité tendresse et brutalité.
Il avait su la persuader que c’était parfaitement normal qu’il la batte, que c’était pour son bien, pour lui prouver l’intérêt qu’il lui portait.
Qu’il était naturel qu’une fille soit battue régulièrement pour apprendre l’obéissance à l’homme. Il avait aussi décidé de la mettre « en stage » pour parfaire sa formation et lui faire comprendre qu’une pute devait absolument tout accepter des clients, leur être soumise sans restriction. Djamila avait accepté. Le stage en question avait consisté en un viol collectif avec l’aide de trois autres potes à lui. Pendant vingt-quatre heures, Djamila avait été violée de tous les côtés avec la plus grande brutalité, forcée, giflée, fouettée, insultée, humiliée, rabaissée, puis son black l’avait pris dans ses bras et consolée tendrement. Après ça, Djamila avait abandonné toute forme d’amour-propre. Et son mac n’a pas eu de mal à la renvoyer dare dare sur le trottoir.
Au fond, son histoire n’était pas si éloignée de la mienne. Elle avait été simplement beaucoup plus dure. Plutôt que de se lamenter sur son sort, Djamila avait choisi de rester optimiste et amoureuse de la vie. Le poids des traditions d’Afrique du Nord (elle insistait sur le fait qu’elle n’était pas arabe mais kabyle, mais je ne voyais pas la différence) la portait au fatalisme, à trouver presque normal que les femmes soient soumises aux hommes. C’était la règle de tous temps là-bas. Et après tout, elle ne détestait pas être baisée par tous ceux qui l’exigeaient. Elle m’a avoué avoir appris à prendre même un certain plaisir à l’être rudement, violemment. Tout comme moi, au fond… ça nous rapprochait. Je me sentais de plus en plus proche de Djamila, je la considérait comme ma grande sœur.
Dim 2 avr 2006 8 commentaires

Peut-on cautionner de tels agissements sur une femme? Auatant je comprends son comportement actuel, autant je réprouve et condamne cet avilissement de la femme! Surtout pas m'opposer des sois-disants cultures... cela n'a rien à voir! C'est de la barbarie tout simplement. Aucun respect pour ces hommes. Juste du gibier à fliguer comme des nuisibles. Ils ne sont pas dignes de vivre.


Excuse-moi...

M&A - le 03/04/2006 à 10h19
J'en viens à  me demander si  nous  sommes pas les testeurs de tes errances littéraires.
Tu as de toute manière un réel talent, ce serait dommage de ne le diluer que dans un déluge de foutre.
Ce serait bien dans le cadre de l'échange que tu  nous  donnes tes réflexions sur nos posts

Paco
Paco - le 03/04/2006 à 12h42

Superbe blog... et excellentes reflexions sur la condition féminine !


Je suis de ceux qui pense que la femme doit obeir à l'homme et qu'elle doit tout faire pour le satisfaire, en tous lieux, en toute circonstances et par tous moyens !


Lui vider les couilles sur simple demande et tenir les 3 trous à la disposition du Mâle est le minimum qu'elle puisse faire !!

Thierry - le 05/04/2006 à 16h29
Thierry,

Prennons ça  pour du second degré !!
Ou alors,  si la femme est réléguée  à  un ustensile doté de trois trous, tu  es assurément à toi seul, un trou noir,  un néant ,  tiens, le trou de la sécurité sociale,  le puit insondable de la bêtise masculine.

Paco
Paco - le 05/04/2006 à 17h51

Je ne parlais pas au "second" degré Paco.


Et même si tu ne partage pas mon avis, je n'en suis pas pour autant un "trou noir" !


Que cela te plaise ou pas, certaines femmes aiment être traitée ainsi dans l'intimité... il suffit de la trouver ou de la révèler à elle même !


Tu en as pour exemple, la superbe expérience d'Isa avec Rachid... si j'ai bien compris ces textes, elle a pris un énorme plaisir dans cette relation !

Thierry - le 05/04/2006 à 18h25
Les expériences d'Isa ne me choquent pas, je les lis, j'apprends, j'écoute,  avec parfois le sentiment qu'elle nous mène en bateau.
Ses textes sont une formidable plongée dans les tréfonds de la nature  humaine.

Je préfère et de loin ton dernier post auquel  j'adhère totalement.
Oui certaines femmes  ne se sentent accomplies que dans ce genre de relation comme certains hommes il me semble, c'est la diversité des parcours de chacun.

Les mots que tu  utilises dans ce dernier post sont bien plus révélateurs  de ton état d'esprit que le premier et je suis content de les avoir révélés ......;o)

Paco
Paco - le 06/04/2006 à 08h23
je lis attentivement vos échanges... Ben... vous avez raison tous les deux, je pense. Enfin, je crois...
Isa - le 06/04/2006 à 20h37

moi ossi je veu te peter les fesse stp suce moi la bite

pierre - le 14/04/2010 à 00h11