femme.ouverte

Je recherchais toutes les occasions, sorties en boîte, traîner le soir dans des bars louches, m’offrant comme un gibier aux chasseurs en rut. Ça marchait très souvent. Il ne se passait guère de soirée de laquelle je rentrais bredouille, seule dans mon petit studio. J’aimais ces moments nocturnes et glauques où j’étais prise d’assaut par un quelconque inconnu, et même souvent plusieurs. Je n’étais pas très regardante. D’ailleurs j’avais le plus souvent tendance à fermer les yeux, baisser le regard sur les hommes qui se présentaient. L’important n’était pas là. Qui étaient-ils ? A quoi ressemblaient-ils ? ça n’avait pas beaucoup d’importance. Seule comptait cette sensation, cette montée d’adrénaline quand ces inconnus sans visage s’emparaient de moi, de mon corps, et m’amenaient à satisfaire leurs pulsions.
Je n'aurai jamais pensé que t'effacerai mes com... J'ai touché un point sensible? Je n'ai pas été grossiere dans mes com,je te posai juste une question. C'est plus facile pour toi d'effacé, pour ne pas avoir a répondre,je sais que j'ai raison. Tu preferes fermer les yeux sur ce que j'ai dit dans mon com, qui est pourtant la réalité. Tu ne veu pas faire face, ca te regarde. C'est ta vie,pas la mienne, c surement pas a moi de m'inquieter pour toi. Tant pis
ps: pense a faire un test de temps en temps...A moin que t'ai peur,dans ce cas,continue et fuis.
ce com sera effacé aussi?
Fite, tu emploies le bon mot. Fuite pour ne pas voir. Voir quoi au fait? Ne serait-ce pas un mépris de l'homme plutôt que le risque d'autodestruction? Des hommes sans visage, sans âme, des objets en quelque sorte. Tu ne sembles pas éprouver de plaisir à leur contact. Ils ont l'illusion d'en prendre mais tu les instrumentalises. T'en vouloir pour cela? Non, car combien d'hommes le font de femmes? Une revanche, en quelque sorte. Cependant, à travers certains articles, on sent une forte envie de vivre, une envie d'avoir le coeur qui bât sous l'émotion de l'amour.
Ces propos, juste interprétation ou extropolation, ne doivent rien enlever à la qualité littéraire de tes écrits. As-tu songé à compiler tout cela pour une publication chez un éditeur?
Tu es sur une corde raide. Jusqu'à présent tu tiens l'équilibre. Souhaitons que tu ailles le plus loin possible.
Bonsoir Isa...
Je vois que les polémiques continuent... sourire...
Tu parles d'adrénaline là... c'est exactement le mot pour qualifier ce qu'on peut ressentir au moment où nous ne sommes plus rien qu'un corps... que des sensations... Mais personne ne voit cela...
Oui tu joues avec le feu... mais quelle importance finalement... certains pensent que tu passes à côté de ta vie... non... ils n'ont pas compris...
Je t'embrasse
Niva
Bravo pour ton courage, et tu as raison, il faut bouffer la vie !
Quand on aime le cul, on aime le cul !
J'en sais quelque chose !
Bize
Nous jouons tous avec nos vies alors... il faut ouvrir les yeux...
Et de toute façon qui sommes-nous pour juger ? pour nous permettre de dire ce qui est bien ou non ?
En ce qui concerne le tien, bien sûr que je connais les objections qui tu y mettais. Je me les suis posées souvent, évidemment. Et tous comptes faits, j'ai toujours choisi de prendre les risques et de les assumer, le cas échéant. Comme dit l'autre, on n'a qu'une vie. Certains préfèrent la vivre précautionneusement pour la préserver. Je n'ai pas d'objection ni de jugement de valeur là-dessus. D'autres, dont je suis, considèrent, toute réflexion faite, la mettre en jeu pour la vivre pleinement. Et là non plus, je ne juge ni me donne en exemple. C'est mon choix personnel, et il n'engage que moi.
Tu parles de fuite... Tu n'as pas tort. Il s'agit peut être d'une fuite en avant. Et qu'importe ? L'essentiel est que je vis ma vie. Elle sera longue ou écourtée, ça n'aura qu'une importance très relative. Mais aura été vécue pleinement, et c'est l'essentiel pour moi.
Toute proportion gardée évidemment, on peut considérer qu'Arthur Raimbaud avait fait le tour de sa question à 25 ans, et Raymond Radiguet, mort à 19 ans je crois, a laissé une trace indélébile dans la littérature.
Bref... Je me dis que je n'aimerais pas devenir vieille sclérosée de regrets. Mourir jeune ? Je n'y tiens pas. Mais ce que la vie me donnera, je veux la vivre pleinement, sans compter, même elle me présente un jour l'addition.
Bien à toi, Céline
L'adrénaline... J'ai l'impression que nombre de femmes -nos soeurs !- ne la connaitront jamais. Elles se choisissent un ami, un amant, un mari qui leur permettra d'assurer le service sexuel minimum, et s'en contenteront, sans jamais savoir qu'il y a autre chose oh combien plus fort et plus puissant. Comme une drogue...
Jouer avec le feu, jouer avec nos désirs, jouer avec nos vies, puisqu'il le faut, et que c'est -peut être- le prix à payer...
Moi en tout cas, plus que le plaisir physique ressenti pendant l'acte et la pénétration, je ressent cette montée d'adrénaline quand je me met en jeu, quand je me met en danger, proie des hommes qui me possèdent pendant quelques instants, sans savoir qu'en fait ils ne possèdent rien.
Mon plaisir, ma jouissance même, me sont absolument personnels, intraduisibles, intransmissibles par des simples mots.
Toi, Nivalane, tu sembles l'une des seules, très rares, à comprendre, parce qu'on se ressemble au delà des goûts et des attirances, de ce qui nous fait vibrer...
Sans te connaître, je t'aime Nivalane. Je t'embrasse très sincèrement.
Diantre , que ces hommes ont de la chance...!!!!
erotico