Vendredi 23 février
5
23
/02
/Fév
19:35
J’ai continué mes errances, toujours à la recherche de relations sexuelles brutes, sans sentiment ni tendresse que, je ne sais pourquoi, je fuyais. Chaque fois que j’avais eu la faiblesse d’accepter une relation amoureuse avec un homme, je m’étais lassée très vite. Ce type de relation-là m’ennuyait, pire me rebutait. Je préférais toujours retrouver l’atmosphère dans laquelle j’avais fait mon éducation, quand j’étais encore toute jeune adolescente.
Je recherchais toutes les occasions, sorties en boîte, traîner le soir dans des bars louches, m’offrant comme un gibier aux chasseurs en rut. Ça marchait très souvent. Il ne se passait guère de soirée de laquelle je rentrais bredouille, seule dans mon petit studio. J’aimais ces moments nocturnes et glauques où j’étais prise d’assaut par un quelconque inconnu, et même souvent plusieurs. Je n’étais pas très regardante. D’ailleurs j’avais le plus souvent tendance à fermer les yeux, baisser le regard sur les hommes qui se présentaient. L’important n’était pas là. Qui étaient-ils ? A quoi ressemblaient-ils ? ça n’avait pas beaucoup d’importance. Seule comptait cette sensation, cette montée d’adrénaline quand ces inconnus sans visage s’emparaient de moi, de mon corps, et m’amenaient à satisfaire leurs pulsions.
Par Isa
-
Publié dans : Journal d'une traînée
26
Vos réflexions