Mon propos


Le journal intime d'une trentenaire, errante sexuelle.
On m'a toujours traitée de fille facile, de traînée, de marie-couche-toi-là. J'assume.
Je suis comme ça.
J'essaierai d'être vraie, sans fard, au fil d'un journal décousu, fait de réflexions, d'expériences vécues racontées franchement, sans détour mais sans vulgarité.
Isa
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Mon vieil ami le photographe

Lundi 27 février 1 27 /02 /Fév 00:11
C’est un ami/amant de très longue date. Je l’ai rencontré un dimanche après midi, c’était l’hiver, il y a bien longtemps. J’avais seize ans, je me promenais, solitaire, dans un parc. Je remarquai un homme qui photographiait des pigeons. Je me suis assise sur un banc pour l’observer tranquillement. Au bout d’un moment, il m’a remarquée et est venu me parler.
Conversation banale. - Je suis photographe amateur. Que du noir et blanc. Vous aimez ? Je n’en savais rien. Je ne m’étais jamais posé la question. Il poursuivit : - J’aime photographier beaucoup de choses, des atmosphères, des gens… Je fais du nu artistique aussi. J’ai tout de suite compris où il voulait en venir. Je le regardai du coin de l’œil. Grand, une quarantaine bien sonnée, des cheveux grisonnants, tout habillé de noir, plutôt bel homme. Il me paraissait gentil et sympathique. Discret et pas trop lourd, ça me changeait des gars du quartier. Bien sûr, il m’a proposé de poser pour lui. En tout bien tout honneur évidemment… J’ai eu beau lui dire que je ne me trouvais pas jolie, que je n’y connaissais rien, que je n’avais jamais fait ça. Il a insisté en me disant que j’apprendrais vite. Et que lui me trouvait très jolie, un visage et un physique intéressants.
Je me suis laissée persuader facilement. Au fond, je n’avais pas vraiment de raison à lui opposer. Surtout pas une pudeur déplacée. Et puisqu’il me trouvait jolie… Et j’aimais bien l’idée. Je l’ai suivie chez lui. Il habitait un pavillon à l’ancienne, en pierres meulières. Il m’a fait entrer dans une grande pièce un peu sombre, juste éclairée par une fenêtre surplombant un lit. Il me dit qu’il aimait travailler en lumière naturelle, en clair-obscur. Je ne comprenais pas bien ce que ça voulait dire. Qu’importe.
Il a préparé son appareil, mis en place un panneau réfléchissant, et montré aussi les photos de nus qu’il avait déjà faites. J’ai trouvé ça très beau. Il y avait beaucoup de modèles différents, souvent des filles très belles. Il m’a dit de me déshabiller. J’ai enlevé ma blouse. J’étais intimidée. J’ai toujours aimé devoir me mettre nue devant des hommes. Surtout habillés. Je ne crois pas être exhibitionniste, mais ça m’a toujours profondément troublée d’être sous le regard des hommes, convoitée. Là, c’était pire parce que cet homme mûr, photographe qui en avait vu bien d’autres et de bien plus belles, m’examinait sans complaisance, jugeait mon corps d’un œil critique. Angoissée, j’attendais son verdict. Je m’attendais à ce qu’il me renvoie d’un ton désabusé.
Par Isa - Publié dans : Mon vieil ami le photographe
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