Mais il a eu l’air intéressé. Il m’a dit – côté lingerie, ça laisse à désirer, mais on arrangera ça. Le reste, ça va : joli petit corps, mignons petits seins, ajouta t’il en les flattant d’une main négligente. Enlève ta culotte maintenant. Très bien…
Il m’a fait prendre des poses, plutôt soft d’abord. Sa voix était douce, ses gestes délicats quand il rectifiait ma position, prenait ma taille pour me faire tourner. Ça me changeait terriblement de la rudesse des garçons avec qui je traînais.

Puis comme il a vu que je me prêtais au jeu docilement, il a essayé de me faire prendre des poses plus osées. A genoux, fesses levées. J’ai obéi sans rien dire. Encouragé par mon silence et ma maniabilité, il m’a demandé d’écarter les cuisses plus largement. Je n’ai pas protesté. Ses doigts se sont posés sur ma fente, ont commencé à écarter mes grandes lèvres, sous le prétexte qu’on verrait mieux mon sexe en détail. Je me suis laissée faire. Ses doigts se sont fait plus insistants, pénétrant plus profondément ma chatte déjà mouillée, pinçant mon clitoris, allant et venant de plus en plus énergiquement dans mon vagin, et même dans mon anus palpitant. Je me sentais toute rouge dans mon oreiller… Il m’a dit que ce serait très beau sur la photo, ce sexe ouvert et ruisselant d’excitation. Mais je n’entendais plus le ronronnement de l’appareil. J’ai juste entendu un bruit de zip. J’ai deviné qu’il ouvrait sa braguette.
Alors, d’un seul coup je me suis dégagée de sa prise. Je me suis relevée devant lui, à genoux sur le lit. Les joues en feu, je lui ai dit non. Je ne voulais pas qu’il me prenne. Qu’il pourrait me faire tout ce qu’il voulait, mais pas me prendre. J’ai pris sa main maculée de ma cyprine et je l’ai portée à ma bouche. J’ai sucé tous ses doigts, consciencieusement. Lui aussi était congestionné. Il a protesté : - mais pourquoi ?
Pourquoi ? Je ne le savais pas moi-même. Moi qui d’habitude ne fais jamais de manière pour me laisser baiser par tout le monde et n’importe qui, j’avais envie d’autre chose avec lui. Sa douceur, sa délicatesse était à mille lieues de ce que je connaissais. J’avais pris l’habitude d’être baisée rudement, brutalement même. J’avais le sentiment qu’avec lui, ce serait plus doux sans doute, mais peut-être plus frustrant. En un éclair, j’avais décidé qu’il pourrait disposer de moi comme il voudrait, mais qu’il ne me baiserait pas. J’avais envie d’établir avec lui une relation particulière, un peu tendre, un peu distante. Le sucer, d’accord. Oh oui. Je le ferais avec cœur. J’avais juste envie de sentir sa queue palpiter dans ma bouche, mais pas ailleurs…
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