Mercredi 1 mars
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Nous avons établi une tendre connivence, qui a duré des années. Lui me tutoyait, moi, je n’ai jamais cessé de le vouvoyer. Robert, avec ses quarante ans, aurait largement pu être mon père. Ça ne me gênait pas, malgré mes seize ans. Au contraire. Ça avait un petit goût d’interdit, incestueux, délicieux. Mais ce n’était pas pour ça que je ne voulais pas qu’il me baise. C’était parce qu’il était différent de tous ceux que j’avais connus, parce que je ne voulais pas que notre relation très tendre s’abime. Longtemps il a essayé de me convaincre d’accepter. J’ai toujours résisté. J’ai dû finir par lui avouer que j’étais une traînée, que tout le quartier me passait dessus, que je n’étais qu’un vide couilles pour tous ces gars-là, et que je ne méritais pas les sentiments qu’il semblait me porter, qu’il ne fallait pas qu’il se trompe sur mon compte. Il avait du mal à accepter d’être le seul à ne pas y avoir droit. C’est parce que je l’aimais beaucoup, moi aussi, et que c’était la meilleure façon que j’avais de lui prouver.

Chaque fois que je suis allée le voir, tous les dimanches pendant des années, ça a toujours été le même rituel. Je me mets nue, lui doit toujours rester habillé, toujours dans ses vêtements noirs. Je ne l’ai jamais vu nu, c’est mieux comme ça. J’ai toujours craint d’être déçue. Il me couche sur le lit, prend possession de mon corps, joue avec mes seins, me fouille profondément la chatte, mettait des doigts dans mon cul. Il sait s’y prendre, pincer mon clitoris, il me fait jouir à chaque fois. C’est bien le seul. Il le sait, je lui ai dit souvent. C’est sa fierté et sa consolation. Et bien sûr je le suce longuement. Ça peut durer une bonne heure parfois. Parfois, il s’allonge sur le lit avec moi et me baise la bouche tout doucement, par petits coups. J’aime sentir sa grosse queue un peu molle me remplir la bouche, la sentir palpiter. J’aime quand il se répand à gros bouillons dans ma bouche et sur ma figure. Et j’aime quand il m’embrasse aussitôt après, partageant avec moi sa semence. Et puis après, après seulement, il trouve le temps et l’envie de faire de moi quelques photos. Il ne veut pas que je me lave. Il aime me prendre comme ça, barbouillée de sperme, l’entrecuisses luisante de ma jouissance. C’est notre plaisir à tous les deux.
Vos réflexions