Mon propos


Le journal intime d'une trentenaire, errante sexuelle.
On m'a toujours traitée de fille facile, de traînée, de marie-couche-toi-là. J'assume.
Je suis comme ça.
J'essaierai d'être vraie, sans fard, au fil d'un journal décousu, fait de réflexions, d'expériences vécues racontées franchement, sans détour mais sans vulgarité.
Isa
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Mardi 21 février 2 21 /02 /Fév 00:05
Sceptique, il a commencé par me palper les seins, plutôt rudement, puis il m’a ordonné de m’allonger sur la table d’examen et m’a fait mettre les pieds dans des étriers. Les cuisses largement écartées, je me sentais troublée d’être exposée ainsi tandis qu’il me scrutait l’entrejambe. Je n’avais pas tout vu.
Il a enfilé des gants en caoutchouc et a écarté les lèvres de ma vulve. Très vite il s’est aperçu que je n’étais plus vierge. Il s’est mis à m’engueuler en me traitant de petite traînée, en me disant qu’à quatorze ans je promettais… Il a enfoncé ses doigts dans mon sexe sans ménagement, brutalement même. Comme j’amorçais un mouvement de recul, il me dit d’un ton rogue que d’habitude, apparemment, je ne faisais pas tant de manière. La honte et l’humiliation m’ont submergée, et encore plus quand je me suis aperçue que je mouillais abondamment sous la rude caresse, et qu’il ne pouvait que s’en rendre compte.
Ce qui n’a pas manqué. Son regard était devenu dur. Il a retiré son doigtier et m’a lancé d’un ton sarcastique : avec toi, pas la peine de prendre de gants ! Il m’a profondément fouillée à main nue, rudement, son pouce appuyé sur mon bouton. Je n’ai pas pu soutenir son regard vicieux, j’ai baissé les yeux et, impuissante, je me suis abandonnée, en sueur, et je n'ai pas pu m'empêcher de jouir sous ses doigts autoritaires.
Aussitôt il m’a ordonné de me relever et de me rhabiller en me traitant de petite salope. Je me sentais profondément humiliée par ce qui venait de se passer, mais j’y avais aussi trouvé un plaisir pervers. Il a griffonné la précieuse ordonnance et m’a dit qu’il voulait me revoir le mois prochain pour un examen de contrôle, et que j’avais intérêt à oublier sinon il appellerait ma mère. Je me suis enfuie le papier à la main sans un mot, moite de sueur, la culotte détrempée…
Par Isa - Publié dans : Mon apprentissage
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Commentaires

Il a bien eu raison, il a bien identifié qui tu étais, il aurait eu bien tord de pas en profiter.
commentaire n° :1 posté par : Robert le: 17/03/2006 à 23h17
un medecin doigtant une gamine et en la traitant de salope!!!!!!!!!!! c'est quoi ce délire
commentaire n° :2 posté par : sam le: 17/03/2007 à 20h30

Si votre récit est réel, les faits commis par le praticien constituent un viol.Il doit y avoir dans votre région un commissariat de police, où une policière est formée pour ce genre d\\\'affaire.Compte tenu de votre jeune âge, votre audition sera vraisemblablement audio-filmée, et ce pour vous éviter de vous faire répéter des éléments gênants.L\\\'affaire ne sera probablement pas élucidée, car il s\\\'agira de votre parole contre celle du médecin.Je pense que si l\\\'intéressé a agi de cette manière avec vous, ll a dû le faire avec d\\\'autres, voyez si certaines de vos copines  n\\\'ont pas subi le même traitement,.Il faut savoir que diverses plaintes  peuvent constituer des éléments de preuve.Si vous porter plainte, une enquête sera en tout cas diligentée, ce qui pourra éventuellement aider d\\\'autres victimes.Le secret médical ne lui permet  par ailleurs pas de dire à vos mère que vous n\\\'êtes plus vierge. nous ne sommes heureusement pas dans un pays où l\\\'on impose aux filles un test de virginité. N\\\'ayez pas honte de vous, je ne connais en effet personne qui n\\\'aurait aucune réaction en étant masturbée dans de telles conditions. A l\\\'avenir choisissez un ou une autre gynéco


 

commentaire n° :3 posté par : Guy le: 15/02/2008 à 20h13
Ah ben bonjour la conscience professionnelle !

Bon, je dis ça, c'est juste parce que je suis un peu choqué par ce récit-ci – en partant de l'hypothèse qu'il est réel.
Sinon, j'ai découvert ton burp via celui d'Hélène (bien plus récent que le tien) et je voulais vous congratuler pour la qualité de vos écrits : récits secs, nerveux, qui ne s'encombrent pas de circonvolutions mais ne manquent pas de relief pour autant, chapeau.

Je suis en train de le lire, intégralement, dans l'ordre chronologique.
J'en suis là, en février 2006.
commentaire n° :4 posté par : Comme une image le: 21/11/2007 à 09h43
il a certainament pris du plaisir à te doigter, toi aussi je pense
commentaire n° :5 posté par : branles le: 12/09/2008 à 17h03
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