Je préférais traîner avec les vrais hommes, déjà aguerris, ceux qui ne prenaient pas de gants pour me baiser rudement, sans formalités ni préliminaires. Et ils étaient suffisamment nombreux pour occuper tout mon temps libre, et même un peu plus. Je séchais les cours bien souvent. A l’évidence, je ne ferais pas une grande carrière scolaire… Par contre, je commençais à bien connaître les caves des immeubles où les mecs m’entraînaient de plus en plus souvent.
Certains y avaient aménagé ce qu’ils appelaient avec élégance des baisodrômes. Un vieux canapé, un matelas faisaient l’affaire pour y sauter des filles, souvent à plusieurs. Parce que je me suis vite aperçue que je n’étais pas la seule. Il y avait comme ça quelques filles qui, elles non plus, ne faisaient pas trop de manière pour se laisser trousser par les mâles du quartier. Certaines à contre-cœur, un peu entraînées de force par leur copain et les copains du copain. D’autres qui y prenaient un plaisir manifeste. Ce n’étaient pas toujours des canons de beauté. Les petites grosses rondouillardes au visage un peu ingrat trouvaient comme ça l’occasion de se faire sauter, faute de vraiment séduire.
Ça m’est arrivé de me retrouver dans une cave avec des garçons en compagnie d’une autre fille. Ça me faisait tout drôle… Je n’étais pas spécialement heureuse de ça, mais on ne me laissait pas le choix. On se retrouvait nues côte à côte sur un matelas quand les types nous passaient dessus. Je l’entendais gémir comme une folle, crier parfois, alors que moi je restais toujours silencieuse et inerte. Je contemplais ses gros seins balloter quand ils la prenaient en levrette.

Le grand jeu des mecs, c’était de passer d’une fille à l’autre, d’une bouche à l’autre, d’un vagin à l’autre, d’un cul à l’autre. Je n’aimais pas trop ça, mais il a bien fallu que je m’y fasse. Accepter de sucer une bite qui venait de sortir du sexe de l’autre fille, voir de son anus. Si je refusais, ça les excitait encore plus, et ils devenaient brutaux. Mieux valait obéir et ouvrir la bouche.
Leur autre grand plaisir, c’était de jouir dans la bouche de l’une d’entre nous, et d’obliger l’autre à l’embrasser, à goûter le sperme directement dans la bouche de l’autre fille, ou encore de lécher le foutre qui dégoulinait du sexe de l’autre salope. J’avoue que je prenais un certain plaisir à ça, collée contre les gros nichons de la fille, son corps potelé en sueur plaqué contre le mien. Les gars, super excités, nous encourageaient en nous traitant de tous les noms.
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