Mon propos


Le journal intime d'une trentenaire, errante sexuelle.
On m'a toujours traitée de fille facile, de traînée, de marie-couche-toi-là. J'assume.
Je suis comme ça.
J'essaierai d'être vraie, sans fard, au fil d'un journal décousu, fait de réflexions, d'expériences vécues racontées franchement, sans détour mais sans vulgarité.
Isa
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Vendredi 17 mars 5 17 /03 /Mars 01:00
Rendue à ma liberté, j’ai bientôt repris le chemin des boîtes où je me laissais draguer par les types trop heureux de me savoir à nouveau disponible. Et ils ne s’en privaient pas. Certains d’entre eux me baisaient directement dans un coin sombre de la boîte ou m’entraînaient dans les toilettes pour se faire tailler une pipe et se soulager dans ma bouche. Ils se succédaient pour me sauter à tour de rôle. Au moins, avec moi, ils étaient sûrs de ne pas avoir payé leur entrée pour rien.
J’avais aussi repris le chemin des caves. Souvent, la nuit se terminait dans les sous-sols de la cité, où j’étais la proie consentante d’une petite bande qui me sautait sur un vieux matelas, dans une forte odeur de foutre. Ils étaient trois ou quatre, jamais plus à la fois. Mais je voyais bien que ce n’étaient pas toujours les mêmes. Certains disparaissaient dès qu’ils avaient eu satisfaction, d’autres leur succédaient et prenaient leur place. Sans même prendre la peine de me faire un signe amical, ils s’enfonçaient dans mes orifices à leur convenance. Qu’ils soient déjà remplis du sperme des précédents ne semblait pas les gêner. J’étais comme leur paillasson sur lequel ils frottaient leur bite et dans lequel ils se vidaient les couilles avant de s’éclipser sans un mot.
Souvent, je rentrais chez moi aux premières lueurs de l’aube, hâtivement rhabillée, épuisée, les jambes flageolantes, la figure poisseuse et collante, la bouche emplie d’un goût âcre, le vagin et l’anus douloureux d’avoir trop servi, desquels coulaient des liquides qui se répandaient sur l’intérieur de mes cuisses. Je me sentais honteuse, je me sentais sale. Je longeais les murs en espérant ne rencontrer personne. Rentrée à la maison, je lançais un rapide coup d’œil dans le miroir pour y contempler avec une sombre délectation mon visage ravagé et maculé de sperme séché, puis je me jetais dans mon lit sans avoir assez d’énergie pour faire au moins une rapide toilette.
Alors, je me masturbais longuement pour obtenir enfin la jouissance qui me faisait sombrer dans un profond sommeil…
Par Isa - Publié dans : Mes errances
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