Mon propos


Le journal intime d'une trentenaire, errante sexuelle.
On m'a toujours traitée de fille facile, de traînée, de marie-couche-toi-là. J'assume.
Je suis comme ça.
J'essaierai d'être vraie, sans fard, au fil d'un journal décousu, fait de réflexions, d'expériences vécues racontées franchement, sans détour mais sans vulgarité.
Isa
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Correspondance

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Dimanche 19 mars 7 19 /03 /Mars 10:47
J’ai aussi rapidement repris mes anciennes habitudes. Renouer avec mon vieil ami le photographe à qui je donnais ma bouche avant qu’il ne me fasse prendre des poses devant son appareil. Retourner sucer à la sauvette l’homme au gros ventre, accroupie contre sa porte d’entrée, pour assurer mon argent de poche, et quelques autres à qui il avait passé le mot. Ça me dispensait de chercher trop assidûment du boulot et ça me laissait beaucoup de liberté.
Alerté par ma réputation dans le quartier, un vieux type m’a abordée. Lui aussi voulait « louer » mes services. Je n’étais pas très chaude. Il était déjà assez âgé, sûrement plus de soixante ans, si ce n’est plus. Vieux, sec et ridé, il ne me plaisait guère et je n’avais pas très envie de me laisser sauter par celui-là. Je l’écoutais d’une oreille polie, prête à décliner ses avances. Mais il m’a précisé ses intentions. Il ne chercherait pas à me baiser, tout simplement parce qu’il ne pouvait plus. Il voulait juste contempler et toucher le corps frais d’une jeune femme. Sa seule exigence était qu’il voulait me lécher le sexe, c’est tout le plaisir qu’il lui restait. Rien d’autre… Sa proposition pécuniaire a fini de me laisser convaincre.
Je suis allée régulièrement chez lui. Je n’avais pas envie de lui laisser prendre d’initiatives. Pour une fois, c’était moi qui menait le jeu. C’était ma condition. Quelquefois je me mettais nue, quelques fois non, pour le faire rager. Il était bien obligé d’en passer par mes caprices, ou bien je partais. Je le faisais s’allonger, puis j’allais m’asseoir sur sa figure. Je posais mon sexe sur son visage et je laissais sa langue fouiller ma chatte avec vigueur, y pénétrer le plus loin possible. Quand je devenais humide, je me frottais de tout mon poids sur sa figure, sur son nez, sa bouche, pour le barbouiller de mes sécrétions. Il adorait ça.
Un jour, il a eu un mot malheureux. Il m’a confié qu’il n’aimait pas les arabes qui infestaient dans le quartier, que c’était de la racaille. Je ne lui ai pas dit que je traînais avec eux dans les caves de la cité. Soudain, j’ai eu une idée pour le punir. La fois suivante, juste avant d’aller chez lui, je me suis laissée tirer par trois rebeux dans la cage d’escalier. Dès qu’ils se sont vidés dans mon vagin, je les ai quittés pour monter voir le vieux. Je lui ai dit de se coucher et de m’attendre sans essayer de me toucher. Je ne portais pas de culotte. Je me suis mise à califourchon sur lui, lui ai enfoui la tête sous ma robe, et je me suis frottée sur sa figure en m’appuyant fortement. J’étais déjà humide du sperme des rebeux. Le vieux m’a léchée, sucée, aspirée avec encore plus d’ardeur que d’habitude. Il s’est véritablement régalé, le vieux salaud, avec ce qu’il croyait être des sécrétions plus abondantes que d’habitude. Quand je me suis dégagée, il était tout rouge, d’étouffement et de plaisir, sa figure et sa bouche étaient entièrement barbouillée du foutre des trois lascars. Il s’en pourléchait les babines.
Ravi, il m’a demandé de revenir encore plus souvent. Je n’y ai pas manqué…
Par Isa - Publié dans : Mes errances
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