Mon propos


Le journal intime d'une trentenaire, errante sexuelle.
On m'a toujours traitée de fille facile, de traînée, de marie-couche-toi-là. J'assume.
Je suis comme ça.
J'essaierai d'être vraie, sans fard, au fil d'un journal décousu, fait de réflexions, d'expériences vécues racontées franchement, sans détour mais sans vulgarité.
Isa
1

Correspondance

Qu'en pensez-vous ? Comment me jugez-vous ? Hommes ou femmes, votre avis m'intéresse.
Et vous ? Qu'aimez-vous le plus dans les pratiques sexuelles ? Qu'est ce qui vous excite particulièrement ?
Vos commentaires détaillés me feraient plaisir, et intéresseraient sûrement d'autres personnes. Ils pourraient être le début d'un dialogue public et ouvert à plusieurs voix sur ce site, en toute liberté et en toute franchise.

Et si vous voulez m'écrire, c'est ici.

Si vous voulez être prévenus dès que je met un nouvel article en ligne, inscrivez-vous à la newsletter ci-dessous. C'est facile et gratuit...

Vos réflexions

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

Djamila

Dimanche 2 avril 7 02 /04 /Avr 15:43
Djamila avait fini par s’enfuir. Elle était montée à Paris pour échapper à son sort. Mais très vite, faute de ressources, elle avait dû se remettre à la prostitution. Sur le trottoir cette fois, à la sauvette. Et bientôt elle était tombée sur un « protecteur », un black qui l’avait prise en main, et alternait avec subtilité tendresse et brutalité.
Il avait su la persuader que c’était parfaitement normal qu’il la batte, que c’était pour son bien, pour lui prouver l’intérêt qu’il lui portait.
Qu’il était naturel qu’une fille soit battue régulièrement pour apprendre l’obéissance à l’homme. Il avait aussi décidé de la mettre « en stage » pour parfaire sa formation et lui faire comprendre qu’une pute devait absolument tout accepter des clients, leur être soumise sans restriction. Djamila avait accepté. Le stage en question avait consisté en un viol collectif avec l’aide de trois autres potes à lui. Pendant vingt-quatre heures, Djamila avait été violée de tous les côtés avec la plus grande brutalité, forcée, giflée, fouettée, insultée, humiliée, rabaissée, puis son black l’avait pris dans ses bras et consolée tendrement. Après ça, Djamila avait abandonné toute forme d’amour-propre. Et son mac n’a pas eu de mal à la renvoyer dare dare sur le trottoir.
Au fond, son histoire n’était pas si éloignée de la mienne. Elle avait été simplement beaucoup plus dure. Plutôt que de se lamenter sur son sort, Djamila avait choisi de rester optimiste et amoureuse de la vie. Le poids des traditions d’Afrique du Nord (elle insistait sur le fait qu’elle n’était pas arabe mais kabyle, mais je ne voyais pas la différence) la portait au fatalisme, à trouver presque normal que les femmes soient soumises aux hommes. C’était la règle de tous temps là-bas. Et après tout, elle ne détestait pas être baisée par tous ceux qui l’exigeaient. Elle m’a avoué avoir appris à prendre même un certain plaisir à l’être rudement, violemment. Tout comme moi, au fond… ça nous rapprochait. Je me sentais de plus en plus proche de Djamila, je la considérait comme ma grande sœur.
Par Isa - Publié dans : Djamila
Ecrire un commentaire - Voir les 8 commentaires
Dimanche 2 avril 7 02 /04 /Avr 02:01
Peu à peu, Djamila est devenue une vraie amie. Elle était la seule à me témoigner des sentiments amicaux. Les autres filles me considéraient comme une rivale, d’autant plus dangereuse que j’étais indépendante…
Chaque fois que je venais traîner sur le trottoir du quartier le soir, j’espérais retrouver Djamila. Elle n’était pas toujours là, et me manquait alors terriblement. Soi qu’elle était déjà avec un client, soit qu’elle n’était carrément pas venue. Elle aussi s’efforçait de ne pas trop traîner toujours au même endroit, pour ne pas trop risquer de se faire emballer par les flics. Ça lui était pourtant souvent arrivé, au cours de ses nombreuses années de trottoir. C’était pour elle une routine. Moi, j’essayais de faire en sorte que ça ne m’arrive pas.
Petit à petit, elle m’avait fait des confidences. Elle avait tout connu, très tôt et très jeune. L’initiation sexuelle, pas toujours consentie, dans son Algérie natale. Dès onze ans, elle avait d’abord été sodomisée, bien avant d’être prise par devant, puis de servir régulièrement au plaisir des garçons du coin.
Très vite elle avait été considérée comme une pute qu’on utilise sans ménagement et qui n’a pas intérêt à refuser. Son grand frère avait très tôt pris les affaires en main, organisant des séances payantes dont la petite sœur était l’objet impuissant et soumis. A quinze ans, il l’avait envoyé à Marseille en la recommandant à des amis Algériens immigrés en France. En fait une bande de macs à qui il l’avait vendue. Quand elle s’en était rendue compte, elle a bien tenté de se rebeller, mais après quelques douloureuses raclées, elle s’est rapidement soumise à leurs projets qui consistaient à la « commercialiser » sur le port où elle devait satisfaire les marins en bordée. Ça a été une période très dure. Djamila était à l’abattage, enfermée dans un local où défilaient les marins les matelots qui lui passaient dessus à la chaîne. Elle devait subir entre quinze et vingt passes par jour, quelquefois plus.
Par Isa - Publié dans : Djamila
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Vendredi 31 mars 5 31 /03 /Mars 23:41
Les filles qui faisaient le trottoir en professionnelles ne me voyaient pas d’un bon œil. Je leur donnais l’impression de leur faire concurrence. Leur bout de trottoir leur appartenait, et la plupart m’en chassaient en m’injuriant. Je m’en foutais. Je n’avais pas l’intention de m’incruster, au risque de me faire attraper par les flics ou pire encore par les types louches qui traînaient dans le coin en voiture. J’avais vite compris que c’étaient les macs de ces dames, et je n’avais pas envie d’entrer dans leur écurie et de travailler pour eux. Je m’arrangeais pour rester le moins longtemps possible dans un endroit, et je n’y revenais pas avant longtemps. C’était un jeu pour moi et je ne voulais pas que ça dégénère…
J’avais quand même rencontré une fille sympa, une beurette plus âgée, de 35 ans environ, encore plutôt jolie. On a sympathisé et on s’est fait des confidences. Elle s’était vite rendue compte que j’étais nouvelle, et débutante dans « le métier ». Moi, je lui ai confié que je n’avais pas l’intention d’en faire mon métier, que c’était juste un jeu assez excitant. Elle, c’était pour payer son loyer et nourrir son gosse. Mais elle a quand même facilement compris mon point de vue.
Djamila m’a avoué qu’après tout si elle faisait ça, c’est qu’elle ne détestait pas vraiment le faire, même si c’était avant tout par nécessité. Qu’elle aussi avait été habituée très tôt à se faire sauter par tous les mecs quand elle était plus jeune. Et que quand le besoin s’en était fait sentir, le type avec qui elle sortait n’avait pas eu trop de mal à la persuader de faire le trottoir. Il s’était chargé de la former au métier, de la « soutenir »… et de prendre largement sa commission au passage… Assez vite, baffes à l’appui, elle avait du lui donner ses gains tous les soirs, ne lui laissant qu’un minimum. Elle avait bien essayé de protester, puis de s’en débarrasser. Lasse de prendre des corrections à répétition, elle s’était soumise à son mac…
Par Isa - Publié dans : Djamila
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus