Mon propos


Le journal intime d'une trentenaire, errante sexuelle.
On m'a toujours traitée de fille facile, de traînée, de marie-couche-toi-là. J'assume.
Je suis comme ça.
J'essaierai d'être vraie, sans fard, au fil d'un journal décousu, fait de réflexions, d'expériences vécues racontées franchement, sans détour mais sans vulgarité.
Isa
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Vendredi 17 février 5 17 /02 /Fév 14:57
Dès le début j'ai été curieuse du sexe des garçons. Mais je n'aurais jamais osé y mettre la main de moi-même. J'ai toujours été timide et réservée. Mais quand le premier m'a pris la main et l'a posée sur lui, je n'ai pas résisté. Sous sa conduite, j'ai exploré cette longue bosse dure à travers son jean. Et quand il l'a sortie, j'ai tâté avec avidité ce morceau de chair inconnue, sans rien laisser paraître. Ses doigts conduisaient les miens pour le masser de haut en bas comme il voulait.
C'était dans la pénombre, à l'abri d'un mur, dans un coin isolé de la petite ville où j'habitais. J'aurais bien voulu en voir et en savoir plus, mais je ne faisais qu'apercevoir ce long tube de chair duquel sortais ce que je ne savais pas encore qu'on appellait un gland. J'étais impressionnée. C'était donc avec ça que les garçons faisaient l'amour aux filles. J'avais du mal à imaginer que ça puisse rentrer dans un vagin, sans mal et avec plaisir. Mais j'étais fataliste. Pas inquiète. Je me disais que je n'étais pas la première. Que beaucoup d'autres avant moi l'avaient éprouvé, et que donc il arriverait ce qu'il devait arriver.
Ce ne serait pas encore pour cette fois-là. Le garçon s'est contenté de ce que je le masturbe, ma main tenue fermement dans la sienne. Rapidement, j'ai senti un liquide poisseux se répandre dans le creux de ma paume. J'avoue que j'ai trouvé ça assez répugnant. Pendant qu'apparemment très satisfait il refermait son jean, j'essayais en vain de me nettoyer la main avec un kleenex. J'étais légèrement dégoutée, et en même temps je me disais que c'était comme ça, qu'il faudrait que je m'habitue puisque telle était la loi de la nature.
Par Isa - Publié dans : Mon apprentissage
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Commentaires

Mais oui tu t'habitueras vite !
commentaire n° :1 posté par : Lulu le: 17/03/2006 à 22h52
Je n'ai pas été curieuse des garçons à l'origine. Plutôt cul-béni ayant une sainte horreur de tout débordement scabreux ... (oui, j'étais anciennement dévote !). Et à mon grand regret, non seulement aucune expérience mais parfaitement ignare ... Je ne savais quasiment pas comment étaient foutus les garçons !

Et toi Isa, tu avais une idée de la "chose" ou tu as tout découvert à cette occasion ?

Bisous

Flower
commentaire n° :2 posté par : Flower le: 31/08/2006 à 14h51
Mais oui, moi aussi j'ai tout découvert "sur le tas", comme on dit. Je n'avais pas eu d'éducation sexuelle à l'école, et mes parents sont toujours restés silencieux sur la question. D'ailleurs mon père est parti très tôt, et ma mère a toujours été très timide et réservée sur les choses du sexe. Je ne lui ai d'ailleurs jamais connu d'autres hommes...
commentaire n° :3 posté par : isa le: 31/08/2006 à 15h18
Comme promis donc, voici un premier parallèle avec tes expériences : je viens d'un milieu aisé très catho. Donc jusqu'à cette première expérience sexuelle, je vécus une vie tracée pour être une bonne épouse-potiche auprès d'un garçon bien comme il faut. Je fus très tôt "fiancée" à un vague cousin qui était amené à être formé pour être un dirigeant de ce monde (ce qu'il est devenu d'ailleurs aux dernières nouvelles).

Je te rassure tout de suite, ma vie dévia complètement de cette trajectoire "idyllique". En parler aujourd'hui me donne presque envie de vomir. Je préfère être ce que je suis devenue même si ...

Bisous

Flower
commentaire n° :4 posté par : Flower le: 31/08/2006 à 17h33
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