Mon propos


Le journal intime d'une trentenaire, errante sexuelle.
On m'a toujours traitée de fille facile, de traînée, de marie-couche-toi-là. J'assume.
Je suis comme ça.
J'essaierai d'être vraie, sans fard, au fil d'un journal décousu, fait de réflexions, d'expériences vécues racontées franchement, sans détour mais sans vulgarité.
Isa
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Correspondance

Qu'en pensez-vous ? Comment me jugez-vous ? Hommes ou femmes, votre avis m'intéresse.
Et vous ? Qu'aimez-vous le plus dans les pratiques sexuelles ? Qu'est ce qui vous excite particulièrement ?
Vos commentaires détaillés me feraient plaisir, et intéresseraient sûrement d'autres personnes. Ils pourraient être le début d'un dialogue public et ouvert à plusieurs voix sur ce site, en toute liberté et en toute franchise.

Et si vous voulez m'écrire, c'est ici.

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Vos réflexions

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Dimanche 9 avril 7 09 /04 /Avr 10:33
Je continue donc à publier (avec l’accord des auteurs) des extraits des courriers qui m’ont été envoyés, afin de les partager, et de susciter réactions et dialogues entre tous. Isa


Je suis fasciné. Cette lente descente aux enfers, on a à la fois envie de t'y accompagner et de t'y soustraire. J'hésite encore, mais de toute façon, la question ne se pose pas. En revanche, celle qui se pose, c'est le décalage entre cette écriture parfaite, sans faute ni d'orthographe, ni de goût (si j'ose dire) et cette réalité presque sordide. Réalité... ou fantasme. Peu importe, on est conquis.
Talisman

En relisant les textes de ton blog ainsi que les photos, je n'ai pu m'empêcher de me masturber cette après-midi, de plus au travail… Merci.
Pierre

J'ai beaucoup aimé ton histoire... Et j'en retire la conclusion suivante, tu es une chienne soumise au plus profond de ton être, tout ce que tu veux c'est rencontrer non un homme mais un maître, ton maître qui te prendra en main et usera et abusera de toi comme il l'entend... C'est ce que tu veux et c'est ce que tu souhaites au plus profond de toi pour être pleinement épanouie... Je ne me trompe pas n'est ce pas ?
Seb

je suis tombé sur ton blog. Il m'a fait sourire, rire, réfléchir et t'écrire. Et je dois dire que ce n'est pas courant chez moi. J'ai toujours eu une sorte de suspicion envers l'exhibition: les êtres exhibitionnistes sont sûrement les plus secrets. Ceux qui se montrent, ceux qui regardent s'essoufflent dans une course qui ne connaît ni début ni fin. Personne ne se connaît et personne ne connaît quelqu'un d'autre, aussi exhibitionniste soit-il. Se montrer n'épuise pas le mystère...
A vrai dire, au-delà du propos, il y a quelque chose d'étonnamment retenu dans ton blog: un propos, une plume, une distance. Distance envers toi, distance envers l'autre. Tu décris une personne qui pourrait
n'être pas toi et qui ne l'est sûrement pas, puisque nous ne nous voyons pas tels que nous sommes. La justification même du blog m'a fait penser au roseau de Pascal, repris par le Divin marquis... plier devant le jugement, le vouloir, l'apprivoiser... Pourtant, une sorte de rébellion, de révolte latente... Le désir de s'assumer, ses désirs, ses pulsions, ses errances.
Philippe

D'abord, merci pour ton blog que je trouve magnifique. Contrairement à ce que tu indiques, les cours sautés pendant que tu te faisais sauter n'empêchent pas le saute-ruisseau de manier avec beaucoup d'élégance la langue française. Ton style est super et d'une grande
vivacité.  On y est...on le vit (!) et on s'en délecte.
Et puis, peut-être mens tu comme une arracheuse de dents, mais tu fais passer une grande sincérité. J'aime beaucoup l'acceptation de ce que tu es et de ce que tu laisses faire. Tu es une salope et tu l'aimes. Je suis comme toi et ce coté me touche car j'ai peu entendu quelqu'un le revendiquer avec autant de force. Continue à baiser partout et comme tu aimes et surtout à raconter... Je t'embrasse bien tendrement.
Henri

J'étais en train de distraire mon ennui nocturne en me baladant sur la rubrique adulte de l'annuaire over blog. Cliquant au hasard des liens aux noms évocateurs, je finissais par arriver sur ton blog. D'abord interpellé par l'aspect et les photos, je décidai de lire le dernier article publié (la virilité à la main). Mais plutôt que de m'encourager dans ma recherche de la jouissance, ce texte m'a touché ailleurs. Il a frappé ma curiosité tout d'abord mais aussi quelque chose de plus sensible. J'ai donc décider de lire le reste, pour savoir, comprendre.
Ton style d'écriture est tres agréable, les mots sont justes et ne font pas que passer des images crues mais des émotions. Tes récits sont à la fois excitants et crus, il donne plaisir et douleur d'une douce horreur, d'une violence tombée dans la banalité. Ton blog est aussi très instructif pour comprendre ce que ressent la femme dans ce genre de rapport, avoir l'autre version de la chose et pas uniquement celle du mec se vantant de ses exploits. C'est intéressant de savoir comment tu as ressenti ce que tu as vécu.
Julien.

Je suis tombé sur ton blog, par hasard. Les blogs sont ainsi faits, on commence par lire la fin ! Une page puis deux, puis finalement je remonte au premier article pour prendre les choses dans l’ordre chronologique. J’y ai passé une partie de la nuit. Je dois t’avouer que c’est la première fois que je m’attarde sur un blog, qu’il me captive autant. Cela a créé en moi un curieux mélange de révolte, de curiosité et d’excitation. Je pense que ça pourrait faire l’objet d’un livre, ta vie dans les cités, ton vécu…
Marco
Par Isa - Publié dans : Votre correspondance
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Samedi 8 avril 6 08 /04 /Avr 16:05
J’étais décidée à le rencontrer, malgré les risques dont m’avait prévenue Djamila. Le premier contact s’est fait un soir, sur notre bout de trottoir. Je venais juste de descendre de la voiture d’un type qui s’était servi de ma bouche sans ménagement.
Blacky faisait une petite tournée d’inspection pour voir si sa protégée faisait bien son boulot. Djamila nous a présentés très simplement. J’étais frappée par sa soudaine timidité. J’ai compris qu’elle lui était très soumise et qu’en sa présence elle baissait spontanément les yeux et le ton. Lui était un grand black, 1,80 m, musclé, sûr de lui. Il m’a observée d’un regard sans complaisance, sans un sourire. « Oui, Isa… Djamila m’a parlée de toi. Une petite pute occasionnelle… Elle m’a dit que vous étiez très intimes… » Il me jaugeait des pieds à la tête, comme on examine du bétail à la foire. Je me sentais déshabillée du regard. Il m’intimidait, moi aussi. Il reprit « Bon, pas trop mal. Consommable. Faudra que je t’essaye… Passes à la maison ce soir avec Djamila ».
Le ton était sans réplique. Il n’avait pas envisagé une seule seconde que je dise non. Il n’avait pas tort… Puis il se tourna vers ma copine et lui dit d’un ton rogue : « toi, t’as intérêt à bosser et à ramener du pognon ce soir, sinon je te file une rouste ! ». Elle était prévenue. Moi aussi…
Par Isa - Publié dans : Blacky
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Samedi 8 avril 6 08 /04 /Avr 15:39
Djamila et moi étions de plus en plus proches. On se faisait toutes sortes de confidences intimes, on ne se cachait rien. Et elle trouvait toujours le prétexte d’être un peu fatiguée pour m’emmener partager son lit dans le petit hotel où nous avions nos habitudes avec les clients, nues, collées l’une contre l’autre. C’est toujours elle qui prenait les initiatives, me demandait de la caresser et de la lécher partout. Je me laissais volontiers guider. C’était particulièrement agréable et sensuel. Elle n’était pas seulement mon amante, elle était aussi comme ma grande sœur, celle avec qui on partage tout. On passait parfois plusieurs heures ensemble enlacées nues dans la petite chambre sordide. Au point qu’elle négligeait son travail. L’argent ne rentrait pas assez, et il n’était pas rare que son black de mac lui file de rudes corrections pour la rappeler à ses devoirs. Elle me montrait sur ses fesses les traces de coups de ceinture qu’elle avait reçus. Par compassion, je la câlinait encore plus…
Quand, au début, je lui avait demandé pourquoi elle ne le quittait pas, Djamila m’expliquait qu’elle avait été éduquée dès son plus jeune âge à obéir à l’homme, à subir sa férule. Quand son black, qu’elle appelait Blacky, l’avait prise en main, il avait entrepris de lui expliquer que c’était normal qu’une femelle soit régulièrement corrigée pour être soumise au mâle. Elle avait fini par s’y faire, et l’accepter comme naturel. Elle considérait qu’il la protégeait et qu’en contrepartie elle lui appartenait et qu’il pouvait en faire ce qu’il voulait, la prostituer ou la donner en pâture à ses potes. Elle l’aimait, au fond. Et il était, paraît-il, un formidable amant, exigeant et inépuisable…
A force de vanter ses mérites, malgré les trempes qu’elle recevait régulièrement, ma copine kabyle a fini par me donner envie de faire sa connaissance. Djamila, un instant songeuse, m’avait dit d’accord, pourquoi pas… Mais elle m’a mis en garde sur le fait que je risquais qu’il décide de mettre la main sur moi, comme il l’avait fait avec elle. Et que je devais m’attendre à suivre le même chemain qu’elle. Mais elle disait qu’au fond ce serait super qu’on soit toujours ensemble en toutes circonstances, qu’elle était d’accord pour partager Blacky avec moi, que je ne serais pas de trop pour satisfaire ses gros besoins sexuels. La perspective d’être forcée, battue, prostituée pour son compte, et mise « en stage » comme ma copine me faisait peur, mais suscitait aussi chez moi une intense émotion intime. Malgré les risques, j’étais terriblement attirée… J’étais partagée entre l’envie de reculer et le désir de connaître son terrible amant, et d’être encore plus proche de Djamila.
Par Isa - Publié dans : Djamila
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