Mon propos


Le journal intime d'une trentenaire, errante sexuelle.
On m'a toujours traitée de fille facile, de traînée, de marie-couche-toi-là. J'assume.
Je suis comme ça.
J'essaierai d'être vraie, sans fard, au fil d'un journal décousu, fait de réflexions, d'expériences vécues racontées franchement, sans détour mais sans vulgarité.
Isa
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Correspondance

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Jeudi 23 mars 4 23 /03 /Mars 00:50
J’ai fini par me lasser de cette vie-là. Mes copains disparaissaient les uns après les autres, mes rares copines aussi. Je les perdais de vue. Tous commençaient à se ranger, à se mettre en couple. Moi, je restais seule dans mon coin et les descentes à la cave devenaient une routine quasi quotidienne. J’y trouvais de moins en moins de satisfaction. J’ai eu envie à mon tour d’une vie plus calme, plus rangée.
J’avais rencontré en dehors du quartier un homme qui semblait s’intéresser à moi. Il n’avait pas les manières brutales des gars de la cité, il était plus délicat. Ne connaissant pas non plus ma réputation de marie salope, il me considérait comme une femme normale, fréquentable. Il était plutôt gentil, je me suis laissée draguer et bientôt je me suis installée chez lui. On a commencé à vivre une vraie vie de couple. Au début, c’était plutôt plaisant et agréable, reposant. Ça me changeait terriblement de ce que j’avais vécu jusque-là. Il me considérait comme sa petite amie, et il me faisait l’amour avec douceur et délicatesse.
C’était bien la première fois qu’on me traitait comme ça. J’aimais bien. Je découvrais une autre façon de vivre une relation, plus respectueuse, plus tendre. J’ai été surprise aussi de le sentir à l’écoute. Il ne se comportait pas comme les machos de la cité qui me prenaient à l’abordage sans même me demander si ça me plaisait. Il aimait bien que je le suce pour le mettre en forme. Il me le demandait en m’appuyant délicatement sur la nuque pour me pencher sur son sexe. Je le faisais sans y mettre trop d’énergie, d’une bouche molle et peu active. Il n’insistait jamais pour que je m’active plus et se contentait de ça. Jamais il n’a joui dans ma bouche. Il aimait aussi me lécher la chatte doucement et me sentir réagir sous sa langue. Puis régulièrement il se couchait sur moi pour me faire l’amour et jouir rapidement. Quelquefois il me prenait en levrette, mais c’était rare, et jamais il n’a eu la tentation de me sodomiser.
J’en ai été surprise tellement c’était la règle avec les gars de ma cité. Fidèle à mon tempérament, je le laissais faire passivement, sans jamais rien réclamer. Il semblait satisfait de cette sexualité basique et routinière. Moi, j’attendais qu’il soit assoupi pour me masturber discrètement et me donner un petit plaisir. Mais je m’ennuyais. Je ne m’en étais pas rendue compte tout de suite, mais il me manquait quelque chose de plus fort, sans trop savoir quoi.
Je suis restée presque un an et demi en couple avec lui. Le temps de m’ennuyer de plus en plus. Jusqu’au jour où il m’a demandé de l’épouser. Là, j’ai compris que ma place n’était pas là, qu’il était temps de partir et de retourner à ma quête…
Par Isa - Publié dans : Mes errances
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Dimanche 19 mars 7 19 /03 /Mars 10:47
J’ai aussi rapidement repris mes anciennes habitudes. Renouer avec mon vieil ami le photographe à qui je donnais ma bouche avant qu’il ne me fasse prendre des poses devant son appareil. Retourner sucer à la sauvette l’homme au gros ventre, accroupie contre sa porte d’entrée, pour assurer mon argent de poche, et quelques autres à qui il avait passé le mot. Ça me dispensait de chercher trop assidûment du boulot et ça me laissait beaucoup de liberté.
Alerté par ma réputation dans le quartier, un vieux type m’a abordée. Lui aussi voulait « louer » mes services. Je n’étais pas très chaude. Il était déjà assez âgé, sûrement plus de soixante ans, si ce n’est plus. Vieux, sec et ridé, il ne me plaisait guère et je n’avais pas très envie de me laisser sauter par celui-là. Je l’écoutais d’une oreille polie, prête à décliner ses avances. Mais il m’a précisé ses intentions. Il ne chercherait pas à me baiser, tout simplement parce qu’il ne pouvait plus. Il voulait juste contempler et toucher le corps frais d’une jeune femme. Sa seule exigence était qu’il voulait me lécher le sexe, c’est tout le plaisir qu’il lui restait. Rien d’autre… Sa proposition pécuniaire a fini de me laisser convaincre.
Je suis allée régulièrement chez lui. Je n’avais pas envie de lui laisser prendre d’initiatives. Pour une fois, c’était moi qui menait le jeu. C’était ma condition. Quelquefois je me mettais nue, quelques fois non, pour le faire rager. Il était bien obligé d’en passer par mes caprices, ou bien je partais. Je le faisais s’allonger, puis j’allais m’asseoir sur sa figure. Je posais mon sexe sur son visage et je laissais sa langue fouiller ma chatte avec vigueur, y pénétrer le plus loin possible. Quand je devenais humide, je me frottais de tout mon poids sur sa figure, sur son nez, sa bouche, pour le barbouiller de mes sécrétions. Il adorait ça.
Un jour, il a eu un mot malheureux. Il m’a confié qu’il n’aimait pas les arabes qui infestaient dans le quartier, que c’était de la racaille. Je ne lui ai pas dit que je traînais avec eux dans les caves de la cité. Soudain, j’ai eu une idée pour le punir. La fois suivante, juste avant d’aller chez lui, je me suis laissée tirer par trois rebeux dans la cage d’escalier. Dès qu’ils se sont vidés dans mon vagin, je les ai quittés pour monter voir le vieux. Je lui ai dit de se coucher et de m’attendre sans essayer de me toucher. Je ne portais pas de culotte. Je me suis mise à califourchon sur lui, lui ai enfoui la tête sous ma robe, et je me suis frottée sur sa figure en m’appuyant fortement. J’étais déjà humide du sperme des rebeux. Le vieux m’a léchée, sucée, aspirée avec encore plus d’ardeur que d’habitude. Il s’est véritablement régalé, le vieux salaud, avec ce qu’il croyait être des sécrétions plus abondantes que d’habitude. Quand je me suis dégagée, il était tout rouge, d’étouffement et de plaisir, sa figure et sa bouche étaient entièrement barbouillée du foutre des trois lascars. Il s’en pourléchait les babines.
Ravi, il m’a demandé de revenir encore plus souvent. Je n’y ai pas manqué…
Par Isa - Publié dans : Mes errances
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Vendredi 17 mars 5 17 /03 /Mars 01:00
Rendue à ma liberté, j’ai bientôt repris le chemin des boîtes où je me laissais draguer par les types trop heureux de me savoir à nouveau disponible. Et ils ne s’en privaient pas. Certains d’entre eux me baisaient directement dans un coin sombre de la boîte ou m’entraînaient dans les toilettes pour se faire tailler une pipe et se soulager dans ma bouche. Ils se succédaient pour me sauter à tour de rôle. Au moins, avec moi, ils étaient sûrs de ne pas avoir payé leur entrée pour rien.
J’avais aussi repris le chemin des caves. Souvent, la nuit se terminait dans les sous-sols de la cité, où j’étais la proie consentante d’une petite bande qui me sautait sur un vieux matelas, dans une forte odeur de foutre. Ils étaient trois ou quatre, jamais plus à la fois. Mais je voyais bien que ce n’étaient pas toujours les mêmes. Certains disparaissaient dès qu’ils avaient eu satisfaction, d’autres leur succédaient et prenaient leur place. Sans même prendre la peine de me faire un signe amical, ils s’enfonçaient dans mes orifices à leur convenance. Qu’ils soient déjà remplis du sperme des précédents ne semblait pas les gêner. J’étais comme leur paillasson sur lequel ils frottaient leur bite et dans lequel ils se vidaient les couilles avant de s’éclipser sans un mot.
Souvent, je rentrais chez moi aux premières lueurs de l’aube, hâtivement rhabillée, épuisée, les jambes flageolantes, la figure poisseuse et collante, la bouche emplie d’un goût âcre, le vagin et l’anus douloureux d’avoir trop servi, desquels coulaient des liquides qui se répandaient sur l’intérieur de mes cuisses. Je me sentais honteuse, je me sentais sale. Je longeais les murs en espérant ne rencontrer personne. Rentrée à la maison, je lançais un rapide coup d’œil dans le miroir pour y contempler avec une sombre délectation mon visage ravagé et maculé de sperme séché, puis je me jetais dans mon lit sans avoir assez d’énergie pour faire au moins une rapide toilette.
Alors, je me masturbais longuement pour obtenir enfin la jouissance qui me faisait sombrer dans un profond sommeil…
Par Isa - Publié dans : Mes errances
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